Les passagers se verront toujours offrir une boisson gratuite, mais la nourriture devra être payée à bord
Les passagers de certains vols Air France n’auront plus accès à un repas gratuit pendant le vol, car la compagnie aérienne expérimente un service de restauration « buy on board ».
La compagnie aérienne va tester ce service en réponse à un changement des tendances du marché, alors qu’elle cherche à maintenir sa compétitivité dans un secteur aérien surchargé.
À partir de janvier 2025, deux lignes d’Air France – toutes deux de Paris Charles de Gaulle à Lisbonne et Helsinki – n’offriront plus de repas gratuits aux passagers de la classe économique.
Ils se verront toujours offrir une boisson chaude gratuite et une petite gourmandise d’accompagnement, comme un biscuit, mais tous les autres aliments, y compris les sandwichs, les pâtisseries et les plats chauds, seront à la carte et payés séparément une fois à bord.
L’achat d’un repas sera facultatif.
Les passagers voyageant en classe affaires bénéficieront toujours d’un repas gratuit à bord de ces vols.
La politique de tarification pourrait être prolongée
La compagnie aérienne suit la tendance de nombreuses autres compagnies, notamment low-cost, qui ne proposent pas de repas gratuits.
Ne pas fournir de repas permet à la compagnie aérienne de baisser le prix des billets, sans impacter d’autres aspects du vol, comme l’espace pour les jambes (en installant des sièges supplémentaires).
Les deux vols où le service est testé durent entre 2 heures 30 et 3 heures, ce qui signifie que les passagers ne ressentiront peut-être pas le besoin de manger pendant cette période.
« Air France étudie en permanence les opportunités de développement de son offre, afin de répondre au mieux aux attentes de ses clients, en phase avec les tendances du marché », a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne aux médias français. Le Figaro.
La compagnie décidera, une fois l’essai terminé, si elle souhaite mettre en œuvre cette politique plus largement sur les vols court et moyen-courriers.
On ne sait pas encore combien coûteront les articles qui figureront au menu.
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