La personne infectée avait voyagé dans une zone tropicale à haut risque avant de revenir en France
Les autorités du nord-est de la France ont lancé une nouvelle campagne anti-moustiques et émis des recommandations aux résidents locaux après qu’un nouveau cas de dengue a été signalé dans la région.
Les communes de Weyersheim et Hoerdt (Bas-Rhin, Grand Est), ont été “démoustiquées” hier soir (27 août) et seront à nouveau traitées cette nuit (28 août), sous réserve des conditions météo.
« Suite à l’identification d’un cas de dengue chez une personne ayant voyagé dans un pays tropical où la maladie est présente, une opération de démoustication est programmée », a indiqué la préfecture du Bas-Rhin, dans un communiqué. un communiqué de presse conjoint publié le 25 août, en partenariat avec l’agence régionale de santé (ARS) et la commune de Hoerdt.
L’opération vise à détruire et à empêcher la propagation des moustiques potentiellement porteurs de la maladie. En effet, la maladie se transmet par les moustiques, notamment les moustiques tigres. Si l’un d’eux pique une personne infectée, puis pique une autre personne, l’infection se transmet.
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Le traitement est effectué la nuit pour éviter autant que possible les perturbations. Les habitants des rues concernées sont avertis de :
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Restez à l’intérieur des bâtiments
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Fermer les fenêtres pendant l’opération
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Rincez ensuite les meubles de jardin à l’eau
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Apportez des bols d’eau et de nourriture pour animaux de compagnie
L’ARS locale a averti que les symptômes les plus courants de la dengue sont « une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs, des nausées et des éruptions cutanées ». Les symptômes sont généralement légers et disparaissent en une ou deux semaines, mais certains peuvent souffrir d’une forme grave de la maladie et nécessiter un traitement hospitalier.
Dans ce cas, la personne se porte bien et avait séjourné dans les communes de Hoerdt et de Weyersheim avant d’être identifiée comme infectée par la dengue.
Ils avaient auparavant voyagé dans une zone normalement à haut risque de dengue et l’avaient contractée (par exemple en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ainsi que dans les Caraïbes, y compris dans les territoires français d’outre-mer).
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Ces cas sont en contraste avec les cas « autochtones », dans lesquels le patient est infecté sur le sol français, sans avoir voyagé dans une zone à risque. Ces cas « autochtones » sont rares, mais sont de plus en plus signalés en France ces dernières années.
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