Conducteur, et non propriétaire du véhicule, responsable d’infractions au code de la route


La décision précise clairement qui devrait perdre des points et se voir infliger une amende pour infraction au code de la route si la voiture appartient à une personne autre que la personne qui conduisait au moment de l’infraction.

La nouvelle décision signifie que le propriétaire du véhicule peut contester une contravention pour excès de vitesse s’il peut prouver qu’il ne conduisait pas à ce moment-là.

Un tribunal français a précisé qui est responsable des infractions routières : le propriétaire du véhicule ou la personne qui conduisait au moment de l’infraction. Le tribunal a jugé que c’était le conducteur qui devait être tenu responsable.

De nombreuses infractions au code de la route entraînent des amendes, communément appelées PV (abréviation de procès-verbaux), qui sont envoyés par courrier à l’adresse associée au numéro de série du véhicule. carte grise (enregistrement) dans les jours et semaines suivant l’infraction.

Cela peut poser des problèmes dans les cas où le conducteur n’est pas le propriétaire et habite même à une adresse différente.

La Cour de cassation française, ou Cour de cassation a rendu son verdict sur ce problème le 21 juin, statuant que si un tiers commet une infraction de conduite dans le véhicule d’autrui, ce tiers sera seul tenu pour responsable.

Le tiers peut être le seul tenu responsable et le seul à pouvoir perdre des points sur son permis ou se voir infliger une amende.

Contester une amende

La décision a apporté des éclaircissements supplémentaires aux tribunaux sur ce point, qui peut être difficile à contester, car il y a souvent un manque de preuve sur qui conduisait au moment de l’infraction.

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Un juge ne peut rejeter une contestation d’une contravention pour excès de vitesse que sur la base de « motifs sérieux » plutôt que de « présomptions », a déclaré le tribunal.

Cela signifie que le propriétaire du véhicule peut contester une contravention pour excès de vitesse s’il peut prouver qu’il ne conduisait pas à ce moment-là.

Le tribunal a réaffirmé que seul le conducteur d’un véhicule au moment de l’infraction est pénalement responsable de l’infraction commise et que la décision quant à savoir qui conduisait ne peut pas être prise sur la base de « présomptions » – comme par exemple à qui appartient le véhicule, ou qui habituellement le conduit.

Si le titulaire de la carte grise du véhicule peut prouver qu’il ne le conduisait pas au moment de l’infraction, au moyen de déclarations de témoins, de preuves vidéo ou d’attestations, etc., l’infraction devient un “PV sans interpellation” (« une contravention avec pénalité sans arrêt »).

Cela signifie qu’il s’agit toujours d’une infraction, mais que le propriétaire du véhicule n’en est pas personnellement responsable.

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De même, le propriétaire du véhicule n’est pas tenu par la loi de révéler qui conduisait à ce moment-là (s’il le sait), et il ne s’expose pas à des poursuites pour entrave à la justice s’il choisit de ne pas partager cette information.

En revanche, si le titulaire de la carte grise ne peut pas prouver qu’il n’était pas le conducteur à ce moment-là, mais conteste également l’infraction, il peut être condamné à une amende.

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