Des groupes de cyclistes exigent des mesures après un incident tragique


« La violence motorisée tue. Nous voulons que les pouvoirs publics s’attaquent réellement à ce problème”, a déclaré l’organisateur.

Paul Varry se trouvait sur la piste cyclable du boulevard Malesherbes à Paris lorsqu’il a été tué Crédit (photo d’illustration)

Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi 19 octobre dans le centre de Paris et dans les mairies de France pour appeler à lutter contre la rage au volant après qu’un conducteur de SUV a été accusé d’avoir délibérément écrasé et tué un cycliste.

Les manifestations, organisées par les groupes cyclistes Paris en selle, la Fédération française des usagers de la bicyclette et Mieux se déplacer à bicyclette, ont vu les participants observer une minute de silence à 17h45 – moment où Paul Varry, 27 ans, est décédé. 16 octobre.

M. Varry se trouvait sur la piste cyclable du boulevard Malesherbes à Paris lorsqu’il a été tué.

Le conducteur a été filmé par CCTV roulant sur la piste cyclable sur 200 mètres avant de percuter M. Varry, roulant d’abord sur son pied.

M. Varry est descendu de son vélo, a crié et a percuté la voiture pour alerter le conducteur.

Le conducteur a ensuite dirigé le véhicule vers M. Varry et, dans ce que des témoins ont décrit à France Info comme un « acte délibéré », l’a frappé avec le SUV.

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“L’autopsie a confirmé que le véhicule avait roulé sur le corps”, a indiqué la police parisienne, précisant que les tests d’alcoolémie et de drogue du conducteur étaient négatifs.

Ils enquêtent sur le conducteur anonyme de 52 ans pour meurtre.

« La qualification juridique de meurtre est essentielle dans cette affaire. Nous avons affaire à un acte délibéré”, a déclaré l’avocat de la famille de M. Varry. Franceinfo.

“Personne ne peut ignorer que, avec un véhicule de plus de deux tonnes, heurter quelqu’un ne peut qu’entraîner la mort. Dans ce cas, le véhicule a été utilisé comme une arme”, a-t-il ajouté.

Une minute de silence

Environ 200 manifestants, dont beaucoup sont venus à vélo, se sont rassemblés dans le centre de Paris pour appeler à la répression de la rage au volant et rendre hommage à M. Varry avec une minute de silence.

« Nous devons protéger les plus vulnérables. Paul n’est plus là, mais nous y sommes », a déclaré l’organisatrice Anne Monmarché, présidente de Paris en selle, une association qui milite pour améliorer les conditions de cyclisme.

M. Varry avait été un membre actif du groupe.

“La violence motorisée tue. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’attaquent réellement à ce problème”, a déclaré Mme Monmarché.

Des manifestations similaires ont eu lieu devant les mairies partout en France.

Les groupes devraient aborder la question avec le ministre des Transports François Durovray lundi 21 octobre.

“L’idée est d’écouter les propositions des associations cyclistes de manière respectueuse, afin que nous puissions travailler ensemble pour développer les politiques futures”, a annoncé le bureau de M. Durovray.



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