Des pieds sectionnés retrouvés dans des bottes le long de la Seine


Aucun corps n’a été retrouvé mais les chaussures ont été identifiées comme étant des modèles de randonnée Decathlon

La présence d’un barrage et d’une écluse (visibles sur cette photo aérienne de Méricourt) juste en amont pourrait expliquer pourquoi les corps ont tendance à s’échouer dans cette zone, ont suggéré les enquêteurs

La police près de Paris s’efforce de résoudre un horrible mystère après que deux pieds coupés ont été retrouvés portant toujours des chaussures sur les rives de la Seine.

Les pieds ont été découverts mardi 10 septembre à Méricourt (Yvelines, Ile-de-France). L’un a été retrouvé par un promeneur au bord du chemin de halage, l’autre par les policiers à 20 mètres de là. Il s’agissait manifestement de l’autre pied du même corps, à l’intérieur de l’autre chaussure de marche du couple.

Les chaussures provenaient de la marque de sport française Decathlon. Il s’agissait de chaussures pour homme de couleur grise, taille 43, modèle Quechua MH500.

Les pieds semblent avoir été « coupés proprement avec une scie », a déclaré une source proche du dossier. Le ParisienMalgré l’ouverture immédiate d’une enquête par la gendarmerie et la police et des recherches aux alentours, le reste du corps n’a pas été retrouvé.

Les enquêtes se poursuivent

Les chaussures et les pieds ont été transportés à l’institut médico-légal de Pontoise (Val-d’Oise) pour y être analysés. Les enquêteurs s’attachent actuellement à comprendre quand le décès est survenu et à retrouver d’éventuelles traces ou indices.

Il n’y a aucune piste pour le moment.

Les enquêteurs se demandent si l’agresseur a jeté le reste du corps de l’homme dans la rivière, ou si les parties du corps ont été rejetées sur le rivage après avoir été jetées quelque part en amont.

« Le défi dans ce genre d’affaire est d’identifier la victime », explique un enquêteur. La gendarmerie vérifie actuellement les dossiers pour savoir s’il existe des signalements récents de personnes disparues et procède à des analyses ADN pour vérifier si la victime était connue des services de police.

« Si nous ne savons pas de qui il s’agit, il sera (presque) impossible d’enquêter », a ajouté la source, précisant que ce manque de connaissances rendrait très difficile l’identification d’un motif ou de circonstances entourant l’incident.

« Quatrième découverte »

Cette découverte intervient après la découverte du corps d’un homme partiellement nu sur les rives de l’Ile aux Dames (dans la même région, près de Mantes-la-Jolie) enfermé dans un grillage, le 20 juillet.

La découverte de corps près ou dans la Seine est relativement fréquente, soulignent les conseillers municipaux. Plusieurs ont été retrouvés récemment, notamment le corps d’un sans-abri retrouvé par des pêcheurs dans le hameau de Lavacourt, à Moisson.

Lire aussi : Le mystère des jambes coupées retrouvées dans un canal en Normandie

Philippe Jumeaucourt, maire de Méricourt, a déclaré : « C’est la quatrième découverte de ce type dont j’entends parler depuis mon élection à la mairie en 2020. »

La présence d’un barrage et d’une écluse juste en amont pourrait aider à expliquer pourquoi les corps ont tendance à s’échouer dans cette zone, ont suggéré les enquêteurs.

La découverte intervient un peu plus d’un mois après la coupure de deux jambes ont été trouvés dans le canal de Caen dans le Calvados (Normandie).

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