L’entreprise utilisera des wagons à deux étages pour augmenter la capacité
L’opérateur ferroviaire français SNCF augmentera progressivement le nombre de sièges sur ses lignes à grande vitesse TGV Atlantique, à partir de la fin de l’année et jusqu’en 2025 et 2026.
La compagnie prévoit d’y parvenir en augmentant le nombre de « trains à deux étages » circulant sur les lignes, a-t-elle déclaré, et non en augmentant le nombre total de trains (il y aura toujours environ un départ par heure sur la ligne).
Dès la fin de cette année, la SNCF prévoit d’augmenter le nombre de sièges de 300 000 sur l’ensemble des lignes qui desservent les Pays de la Loire d’ici fin 2025.
Le directeur de TGV Atlantique, Franck Dubourdieu, a confirmé que les sièges supplémentaires proviendraient de l’utilisation accrue par la compagnie des trains à deux étages ou duplex « Océane » en semaine, et du basculement du train Paris-Nantes de 17h40 « vers un train double ». .
“C’est un train très attendu par les professionnels angevins et nantais”, a déclaré M. Dubourdieu à Capital.
En 2026, l’entreprise ambitionne d’aller encore plus loin, en ajoutant au total 600 000 sièges sur le territoire, afin « d’accompagner la croissance de la mobilité », précise la SNCF.
La SNCF a déclaré qu’elle prévoit de transporter près de 10 millions de passagers en 2024 sur sa façade atlantique, soit le même nombre qu’en 2023. Les nouvelles mesures réduiront la surpopulation et amélioreront le confort, a-t-elle déclaré.
“Le potentiel pour aller plus loin”
La ligne TGV Atlantique comprend des destinations prisées comme Les Sables-d’Olonne, La Baule et Saint-Nazaire, et la SNCF souhaite développer et maintenir la demande.
“Nous pensons que nous avons encore le potentiel pour aller un peu plus loin”, a déclaré M. Dubourdieu. “Dans les années à venir, nous allons continuer à développer le trafic vers les Pays de la Loire.”
Pourtant, la ligne a également connu des problèmes de ponctualité ces dernières années, principalement en raison de retards causés par des animaux égarés sur la ligne. Il est prévu d’installer des clôtures plus efficaces le long des voies entre Le Mans et Nantes au cours des quatre prochaines années pour éviter ce phénomène, a indiqué la SNCF.