Donald « Don » Sheppard, vétéran du débarquement, décède à l’âge de 104 ans au Royaume-Uni


Don Sheppard faisait partie des troupes qui ont libéré le camp de concentration de Bergen-Belsen

Donald « Don » Sheppard photographié à son domicile à l’âge de 98 ans.

L’un des derniers vétérans du Jour J est décédé à l’âge de 104 ans au Royaume-Uni.

Donald « Don » Sheppard était l’un des 156 000 soldats alliés qui ont débarqué en France dans le cadre des opérations combinées visant à commencer la libération du pays le 6 juin 1944.

Le British Normandy Memorial a annoncé le décès de l’ancien membre des Royal Engineers via les réseaux sociaux, dimanche (8 septembre).

Il a assisté à l’ouverture virtuelle du mémorial en 2021 et, en juin dernier, a été escorté par la police à une cérémonie commémorative au Royaume-Uni marquant les 80 ans du débarquement.

Il n’a pas pu se rendre aux commémorations de cette année en Normandie en raison de son âge, mais était présent en 2014 pour une cérémonie du souvenir des 70 ans.

Parallèlement au débarquement en Normandie, M. Sheppard a participé aux combats de 1944 et 1945 en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, et faisait partie des forces britanniques qui ont découvert le camp de concentration de Bergen-Belsen.

Lire la suite : « Vivez chaque jour comme si c’était le dernier », déclare un vétéran du Débarquement de Normandie

« Un gaspillage de vie » sur les plages de Normandie

M. Sheppard a qualifié les débarquements du jour J de « tragiques » lors d’une interview en 2019, affirmant qu’ils avaient été « un gaspillage de vies » pour les jeunes soldats.

Il débarque avec ses camarades du Royal Engineers sur la plage Juno, à Courseulles-sur-Mer (Calvados).

Il a cependant concédé qu’elles étaient nécessaires pour mettre fin à la guerre.

« Je sais que nous avons dû nous défendre… mais des jeunes comme moi, 20, 21 ans, qui n’ont jamais tenu cinq minutes, certains d’entre eux ont été tués avant de descendre du bateau », a-t-il déclaré à l’agence de presse PA.

Malgré son passage sur la ligne de front, M. Sheppard n’a reçu que deux blessures, dont une dont il n’a pas eu connaissance pendant près de 70 ans.

Il s’est coupé la jambe en se baissant pour se mettre à l’abri des bombes allemandes, ce qui, selon lui, était sa seule blessure.

Cependant, des examens médicaux effectués dans les années 2000 ont montré qu’il avait des éclats d’obus dans ses poumons, datant de la guerre.

Cela ne lui a jamais causé de problèmes de santé physique et il ne savait pas comment cela était arrivé.

Lire la suite : Un résistant honoré dans le cadre des 80 ans de la Libération de Paris



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