C’est un combat encore loin d’être gagné. La question des primes perçues par les joueuses en sélection nationale se pose à chaque nouvelle grande compétition. Dans une volonté de parvenir à un meilleur équilibre entre les équipes féminine et masculine, certaines actions ont, par le passé, frappé les esprits. Il en est ainsi du refus, durant cinq ans, de la première Ballon d’or Ada Hegerberg de porter le maillot norvégien en raison d’une inégalité de primes versées, ou de l’obtention en début d’année par les Américaines d’une rémunération équivalentes à celle des hommes, dans un fonctionnement toutefois propre aux sélections du pays.