Les syndicats appellent à l’action après qu’un conducteur en congé a été « attaqué » par les forces de sécurité
Des perturbations sont attendues le long de l’un des principaux axes ferroviaires de Paris mardi (24 septembre), avec quatre syndicats soutenant une grève.
Un train sur trois du RER B, un service de train de banlieue qui traverse la ville du nord au sud et dessert les aéroports de Paris Orly et Charles de Gaulle, sera concerné.
Toutefois, les services d’interconnexion continueront d’arriver à la Gare du Nord (où se croisent les différentes lignes du trajet), ont confirmé les syndicats.
Les passagers sont priés de vérifier après 17h00 aujourd’hui si leur trajet prévu sur le RER B sera affecté.
La grève a été déclenchée après une altercation entre un conducteur en congé et les forces de sécurité de la SNCF.
Il s’agit d’une grève d’une journée, aucune autre journée d’action n’étant annoncée.
Nous invitons tous les voyageurs qui ont la possibilité de différer leurs déplacements. Retrouvez vos horaires sur et dans vos gares, demain à 17h.
— RER B (@RERB) 22 septembre 2024
Grève pour le traitement sécuritaire d’un chauffeur hors service
Quatre syndicats – Base RATP, principal syndicat des conducteurs de RER, ainsi que la CGT, FO et l’Unsa – soutiennent la grève, en raison d’un incident survenu le 3 septembre.
Un conducteur de RER en congé est monté dans une « cabine intermédiaire » – un espace entre deux voitures de train sur une ligne, destiné uniquement aux employés – pour se reposer pendant que le train se dirigeait vers sa destination.
« Bien qu’il était en uniforme et présentait sa carte professionnelle », les agents de sécurité de la SNCF « l’ont fait sortir du taxi de manière militaire », a déclaré Arnaud Moinet, secrétaire de La Base RATP à Le Parisien.
« Ce n’est pas la première fois, nous avons donc alerté notre direction, mais ils ne nous ont pas écoutés », a-t-il ajouté.
Le RER est géré à la fois par la RATP et la SNCF, puisqu’il dessert les villes de banlieue parisienne et traverse également la capitale sous terre.
Les syndicats ont indiqué que la grève était une démonstration de force contre « les procédures de contrôle et d’intervention inappropriées menées par les équipes de sécurité de la SNCF et/ou de la RATP ».
« La direction ne nous a pas pris au sérieux au début et cet incident a créé trop de remous. La grève sera très suivie », a déclaré un délégué du syndicat FO, également présent à la réunion. Le Parisien.
La RATP, qui gère le réseau de transports publics parisien, a ouvert une « enquête approfondie » sur ces incidents.
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