impact potentiel sur Airbnb et les locations à court terme


Les députés disent vouloir rendre la concurrence plus équitable entre les locations et les hôtels

De nombreuses locations touristiques ne sont actuellement pas soumises à la TVA

La France pourrait obliger les proposants de locations de vacances à facturer la TVA si un amendement à la loi de finances 2025 était adopté.

Les députés sur le Assemblée nationale Le comité des finances a voté en faveur de l’amendement la semaine dernière et il fait partie des amendements désormais soumis au débat en séance plénière.

Si elle est adoptée dans la loi finale, elle obligerait les propriétaires à facturer à leurs clients une TVA de 10 % sur les séjours, les alignant ainsi sur les hôtels, qui doivent déjà facturer la TVA.

Cet amendement ferait partie de la loi de finances 2025, initialement présentée par le gouvernement le 10 octobre, qui a pour objectif global de réduire le déficit public croissant de la France en réalisant quelque 40 milliards d’euros d’économies et 20 milliards d’euros d’augmentations d’impôts.

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La loi de finances est actuellement examinée par le Assemblée nationaleoù il devra être approuvé avant de passer au Sénat.

La modification proposée de la TVA, si elle reste dans la facture finale, affectera les personnes qui louent des propriétés pour des locations à court terme, notamment via des plateformes telles qu’Airbnb et Abritel.

Le fait qu’il ait été approuvé par la commission des finances indique qu’un certain nombre de députés y sont favorables, tout comme le fait que plusieurs groupes différents de députés l’ont soumis à nouveau à l’assemblée plénière. Toutefois, son adoption définitive est incertaine à ce stade.

Le libellé du changement fait référence à meublés de tourisme (locations meublées de vacances), qu’elles soient classées par étoiles ou non. La définition utilisée inclut toute location à court terme à un invité temporaire, sur une base journalière, hebdomadaire ou mensuelle, ou une maison ou un appartement entier pour son usage exclusif.

Cela n’inclut pas la location d’une propriété comme logement ou la location d’une chambre dans une maison.

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Les meublés de tourisme ne sont actuellement soumis à la TVA que s’ils assurent trois des prestations suivantes : le petit-déjeuner, le ménage régulier, le linge de maison ou l’accueil des clients.

De nombreuses locations de vacances ne cochent pas toutes ces cases et ne sont donc pas tenues de facturer la TVA, un fait contesté par certains députés.

Le député d’Horizons François Jolivet, qui a déposé l’amendement en commission des finances, a estimé que les locations touristiques étaient des “actes purement commerciaux, qui doivent donc être soumis à la TVA”.

Charles de Courson, député Liot des Centristes, a déclaré que ce changement créerait une « concurrence équitable » entre la location touristique et le secteur hôtelier.

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Cependant, un tel changement pourrait porter un coup dur aux personnes qui louent des logements, car il pourrait rendre les locations touristiques moins attrayantes pour les clients.

Cela constituerait également une complication administrative supplémentaire et viendrait s’ajouter aux récentes modifications de la législation fiscale, qui, dans de nombreux cas, devraient augmenter l’imposition sur les revenus de ces locations.

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