Home Sport «Je ne suis pas celui que vous croyez» : Quand Mo Farah révèle être entré en Grande-Bretagne sous une fausse identité

«Je ne suis pas celui que vous croyez» : Quand Mo Farah révèle être entré en Grande-Bretagne sous une fausse identité

by admin
0 comment


Dans un documentaire diffusé ce mercredi par la BBC, Mo Farah révèle son histoire, de sa naissance en Somalie à ses victoires sur les pistes, en passant par son arrivée au Royaume-Uni. Athlète spécialisé dans la course de fond, Mo Farah est le premier britannique à remporter 4 médailles d’or olympique (2012 et 2016). Il détient notamment le record d’Europe du 10 000 m (26′46) et le record du monde de la course de l’heure (21,330 km). Mais si ses performances ont fait parler de lui, son histoire a été passée sous silence.

À 39 ans, l’athlète d’origine somalienne se confie, d’abord pour ses enfants, dont son fils prénommé Hussein, en référence à son vrai nom : « Je veux me sentir normal et ne pas avoir l’impression de m’accrocher à quelque chose. Je pense souvent à l’autre Mohamed Farah, le garçon dont j’ai pris la place dans cet avion, et j’espère vraiment qu’il va bien. »

Né dans la région séparatiste du Somaliland, celui que l’on appelle Mo Farah est arrivé en Grande-Bretagne à l’âge de 9 ans : « La vérité, c’est que je ne suis pas celui que vous croyez. La plupart des gens me connaissent sous le nom de Mo Farah mais ce n’est pas la réalité. J’ai été séparé de ma mère, et j’ai été amené au Royaume-Uni illégalement sous le nom d’un autre enfant appelé Mohamed Farah. »

Le sport tel un exutoire

« Je suis né au nord de la Somalie, sous le nom de Hussein Abdi Kahin », avoue-t-il. Arrivé en Europe, le jeune athlète a été recueilli par une femme qui a « déchiré et mis à la poubelle » le papier contenant les coordonnées de sa famille. Puis, il a été forcé à travailler comme domestique, à faire le ménage et à s’occuper des enfants d’une famille britannique. « Si tu veux revoir ta famille un jour, ne dis rien », lui a-t-on répété. « Souvent, je m’enfermais dans la salle de bains et je pleurais », raconte l’athlète. « La seule chose que je pouvais faire pour m’éloigner de cette situation était de sortir et de courir », poursuit-il. Mo Farah avoue à son professeur d’EPS son histoire. C’est donc Alan Watkinson qui demande à ce qu’il obtienne la citoyenneté britannique. C’est chose faite le 25 juillet 2000. Son entraîneur témoigne : « Le seul langage qu’il semblait comprendre était celui du sport. »



Source link

You may also like

Leave a Comment

France Hebdo

“Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.”

Newsletter

Subscribe my Newsletter for new blog posts, tips & new photos. Let's stay updated!

France Hebdo @2022 – All Right Reserved. By Rivedin