La France déclare que “la lumière doit être faite” sur la grève du 13 octobre contre les journalistes au Liban


La France souhaite des éclaircissements sur une frappe de missile au sud du Liban le 13 octobre qui a tué un journaliste de Reuters et blessé six autres, dont deux, selon l'agence de presse française AFP.

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“Toute la lumière doit être faite sur cette tragédie”, indique un communiqué du ministère français des Affaires étrangères, ajoutant que le droit international humanitaire oblige les parties belligérantes à “protéger les civils, et notamment les journalistes, qui doivent pouvoir exercer leur métier librement et en toute sécurité”. .

Une enquête publiée le 7 décembre par l'AFP (Agence France-Presse) sur cette frappe fait état d'un obus de char uniquement utilisé par l'armée israélienne dans la région frontalière à haute tension.

Le même jour, le haut diplomate américain Antony Blinken a salué l'enquête israélienne sur la frappe, la qualifiant d'”importante et appropriée”.

La frappe a tué sur le coup le journaliste de Reuters Issam Abdallah, 37 ans.

Les autres journalistes présents – deux autres journalistes de Reuters, deux d'Al Jazeera et deux de l'AFP – ont tous été blessés.

La photographe de l'AFP Christina Assi, 28 ans, a été grièvement blessée puis amputée d'une jambe.

L'armée israélienne a déclaré vendredi que l'incident s'était produit dans une “zone de combat actif” et qu'il était en cours d'examen.

Les groupes de défense des droits Amnesty International et Human Rights Watch ont déclaré que les journalistes étaient clairement identifiables en tant que membres des médias et ont appelé à une enquête sur un « crime de guerre ».

(avec l'AFP)

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