Le haut fonctionnaire travaille pour la Ville de Paris et est diplômé de l’école politique d’élite ENA, aujourd’hui disparue.
La haute fonctionnaire Lucie Castets, 37 ans, a été choisie par les quatre principaux groupes qui composent l’alliance de gauche Nouveau Front Populaire (NFP) pour le poste de Premier ministre.
Cette décision intervient après que plusieurs candidats internes de partis au sein du NFP ont été rejetés.
Mme Castets n’est affiliée à aucun parti et n’a jamais été élue.
Elle est diplômée de l’École nationale d’administration (ENA), qui, jusqu’à sa fermeture en 2021, a longtemps représenté un cauchemar pour la gauche en raison de sa perception comme étant dominée par des étudiants issus de milieux privilégiés destinés à des postes de direction dans l’administration française.
Parmi les autres diplômés figurent le président Macron, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe et l’ancien président socialiste François Hollande.
« Elle a mené une carrière remarquable au service de l’Etat et des collectivités locales, avec des engagements forts en faveur de la justice fiscale et de la lutte contre l’évasion fiscale », a déclaré à l’AFP Arnaud Bontemps (avec qui elle a cofondé Nos Services publics). « C’est une personne très engagée dans l’école, l’hôpital et la justice sociale ».
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Mme Castets travaille actuellement à la direction des finances et du budget de la Ville de Paris, un poste qui a suscité de nombreuses moqueries de la part des élus de l’opposition. Parmi les commentaires formulés jusqu’à présent, on peut citer : « Directrice administrative et financière de la Ville de Paris ! Une ville en quasi-faillite ! C’est tout ce que le Nouveau Front Populaire a à offrir ? » et « Le déficit prévisionnel de la Ville de Paris pour fin 2023 est de 8,2 milliards d’euros… »
Découvrez sa carrière à ce jour ci-dessous.
Mme Castets a accepté sa nomination comme candidate du NFP avec une publication sur les réseaux sociaux, promettant de mettre toute son « énergie et sa conviction dans ce rôle »
« Je suis prête, nous sommes prêts », a-t-elle déclaré FranceInter le 24 juillet « Je demande au Président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer Premier ministre. »