Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à des « pauses humanitaires » pour permettre l’aide à Gaza


Dans sa cinquième tentative pour parvenir à un accord sur une résolution sur la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité des Nations Unies a finalement adopté une résolution appelant à des « pauses humanitaires prolongées » pour permettre à l’aide d’atteindre les civils à Gaza.

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La résolution, adoptée mercredi, « appelle à des pauses humanitaires urgentes et prolongées et à des couloirs dans toute la bande de Gaza pendant un nombre de jours suffisant » pour permettre l’aide, sans préciser combien de jours serait considéré comme suffisant.

“Il faut qu’il soit suffisamment long pour que nous puissions mobiliser les ressources, une fois que nous aurons suffisamment de carburant, pour que les gens puissent obtenir ce dont ils ont besoin”, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

Le conseil, composé de 15 membres, est sorti d’une impasse après quatre tentatives infructueuses le mois dernier pour adopter une résolution en réponse à l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre et au début de la campagne de bombardements de représailles d’Israël sur la bande de Gaza.

La résolution, préparée par Malte, a été adoptée par 12 voix. Trois pays se sont abstenus : les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie.

L’impasse a été largement axée sur la question de savoir s’il fallait appeler à une pause humanitaire ou à un cessez-le-feu, les États-Unis soutenant les pauses – considérées comme moins formelles et plus courtes qu’un cessez-le-feu – et la Russie poussant à un cessez-le-feu.

Les États-Unis se sont également abstenus parce que la résolution ne condamnait pas l’attaque du Hamas du 7 octobre, raison invoquée par le Royaume-Uni pour s’abstenir également.

La résolution appelle à la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d’autres groupes, en particulier les enfants ».

Il demande également à toutes les parties de respecter le droit international, notamment en matière de protection des civils, « notamment en ce qui concerne la protection des civils, en particulier des enfants ».

(avec fils de presse)

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