AA / Rabat
Le président de la Chambre marocaine des conseillers (la deuxième chambre au Parlement), Enaam Mayara, a confirmé l’importance de déployer des efforts pour développer les relations économiques et les échanges commerciaux avec la Türkiye.
C’est ce qui ressort d’une rencontre, mercredi, avec l’ambassadeur de Türkiye au Maroc, Omar Faruk Dogan, au siège du conseil dans la capitale, Rabat.
D’après le site officiel de la Chambre, Mayara a déclaré que « le Maroc et la Türkiye regorgent de qualifications et de capacités prometteuses et d’un large marché de consommation… ils sont prêts à toutes les initiatives pour faire progresser les relations économiques et diversifier leur contenu ».
Par ailleurs, l’ambassadeur Dogan a rappelé l’importance de développer les relations entre les deux pays selon une « vision stratégique multidimensionnelle ».
Il a également souligné l’importance de la complémentarité et de la dépendance mutuelle des « économies des deux pays », d’autant plus qu’elles sont liées par un accord de libre-échange.
Il a déclaré: « Les investissements turcs existants et potentiels, et la présence économique solidaire et active dans le tissu économique marocain dans des secteurs vitaux comme la logistique, le textile et l’industrie automobile ».
Il a en outre appelé l’urgente nécessité de « créer un groupe parlementaire d’amitié et de coopération, qui serait un moteur pour des relations parlementaires efficaces et capable d’accompagner activement la vitalité des relations bilatérales par l’échange de visites et d’expériences ».
Au cours de l’entretien, les deux parties ont souligné l’importance d’investir la position stratégique des deux pays pour jouer leur rôle de pont de rapprochement entre les régions du monde à la lumière des mutations stratégiques en cours.
Les hommes d’affaires turcs ont des investissements au Maroc d’une valeur d’un milliard de dollars, qui offrent environ 8 000 opportunités d’emploi, selon les données recueillies par le correspondant de l’Agence Anadolu (AA).
Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays dépasse la barre des 3 milliards de dollars par an.
*Traduit de l’arabe par Issa Aliou