Visiter le Louvre coûtera bientôt plus cher que jamais, car le plus grand musée du monde cherche à couvrir la hausse des coûts sans lever le plafond des foules.
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Le prix des billets devrait passer de 17 à 22 euros le mois prochain, soit une augmentation de près de 30 pour cent.
Cette hausse, qui entre en vigueur le 15 janvier, est la première fois que le musée augmente ses prix depuis 2017.
Cela arrive environ six mois avant les Jeux olympiques de Paris 2024, qui devraient inonder la capitale française de touristes du monde entier.
Les visiteurs internationaux restent les plus précieux pour le musée, qui propose diverses réductions aux résidents de France, notamment aux moins de 26 ans, aux personnes handicapées, aux demandeurs d'emploi et aux bénéficiaires de l'aide sociale, aux enseignants et aux personnes travaillant dans le domaine des arts.
Plus de la moitié des visiteurs français sont entrés gratuitement au musée en 2023, a souligné le Louvre dans un communiqué annonçant l'augmentation des tarifs.
Des factures d’énergie qui s’envolent
Le musée, dont l'espace d'exposition couvre près de 73 000 mètres carrés, a déclaré avoir vu ses factures d'énergie augmenter de 88 pour cent.
Le nombre de visiteurs a été plafonné à 30 000 par jour depuis mi-2022 pour éviter la surpopulation, une limite qui, selon le Louvre, resterait en place l'année prochaine pour le bien du palais et de sa collection ainsi que pour les visiteurs eux-mêmes.
Avant que les confinements et les restrictions de voyage dus au Covid-19 ne freinent le tourisme, jusqu'à 50 000 visiteurs affluaient chaque jour dans le musée.
Mais le musée envisage de rester ouvert une deuxième soirée chaque semaine à partir d'avril 2024, précise-t-il. Actuellement, il n'ouvre que tard le vendredi, mais si un accord est trouvé avec le personnel et les syndicats, il pourrait également rester ouvert le mercredi soir.
Projets de rénovation
Les ventes de billets ont rapporté 76,5 millions d'euros en 2022, selon ses états financiers, une somme qui n'a couvert qu'un quart de ses coûts de fonctionnement.
Le reste de son financement provient du ministère français de la Culture et d'autres sources, notamment des partenariats privés et du mécénat, comme son lucratif contrat pour un avant-poste à Abu Dhabi.
En plus de maintenir l'éclairage allumé, le Louvre a également besoin de fonds pour effectuer l'entretien et les rénovations, notamment le projet d'ouvrir une deuxième entrée et d'alléger la pression sur la porte centrale située sous la pyramide de verre.
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