Le premier dispositif de revenus d’émancipation des jeunes en Meurthe-et-Moselle


Le programme vise à aider ceux qui ne peuvent prétendre à aucune autre aide.

Le programme offrira un petit revenu aux jeunes, ainsi qu’un soutien pour les aider dans un projet connexe.

Un département de l’est de la France est sur le point de devenir le premier à l’échelle nationale à tester un dispositif offrant un revenu régulier aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, dans le but de leur donner « un effet de levier et un soutien ».

L’assemblée départementale de Meurthe-et-Moselle (Grand Est) a accordé au département l’autorisation de mener l’expérimentation pour trois ans, après un vote le 26 septembre.

Le montant sera de 500 €, versé sur deux périodes de six mois. Cela débutera le 1er octobre.

Pour être éligible au ‘revenu d’émancipation jeunes (revenu d’émancipation des jeunes) », les jeunes doivent avoir peu ou pas de revenus actuellement et ne pas avoir droit à d’autres formes d’aide financière.

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Chaynesse Khirouni, présidente du conseil départemental, a déclaré : « Nous ciblons ceux qui sont… malheureusement appelés « décrocheurs ».

En novembre, elle estimait que le procès inclurait dans un premier temps environ 300 jeunes, principalement ceux qui étaient « séparés de leur famille, en errance ou en période de transition ».

Le soutien est la « clé de voûte du programme »

Dans le cadre de ce dispositif, les jeunes bénéficieront également de séances de suivi pour leur offrir un accompagnement complémentaire et voir comment ils s’en sortent, ce qui est “la clé de voûte du dispositif… sa raison d’être”, a déclaré Lionel Adam, conseiller départemental de chargé du projet.

Cet accompagnement distinct sera « progressif » et aura pour objectif de « créer un lien de confiance » et de développer un projet avec les jeunes, afin de « les mobiliser… créer de la confiance » et voir « l’implication concrète » du bénéficiaire. .

A cet effet, une charte sera signée entre le Département et le jeune, qui précisera que la collectivité locale « écoutera et soutiendra les efforts du jeune », lorsque celui-ci devra « respecter les valeurs de la République et ses symboles ». ».

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Taux de pauvreté de 26%

L’expérimentation démarre en Meurthe-et-Moselle en partie en raison du taux de pauvreté élevé des moins de 30 ans. Celui-ci s’élève à plus de 26 %. De même, 14 % des jeunes ne travaillent ni ne suivent d’études ou de formation, a déclaré M. Adam.

Le projet devrait coûter initialement 1 million d’euros, a déclaré Mme Khirouni.

Parallèlement à l’essai, le département teste également un projet nommé «Territoire zéro sans recoursce qui contribuera à garantir que les gens réclament toutes les prestations auxquelles ils ont droit.

Le plan a été salué par certains, dont Nicolas Duvoux, président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Il a salué « l’approche exemplaire » du ministère.

Pourtant, certains conseillers n’étaient pas favorables au projet.

Anne Lassus, du syndicat des communes de centre-droit – qui a voté contre le projet – a déclaré que l’argent était “une denrée rare” à l’heure où “les finances du département sont dans le pire état”.

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