Le secteur de l’éducation en France fait face à une grève suite aux suppressions d’emplois prévues dans le budget 2025


Des milliers d’emplois devraient être supprimés dans le secteur

Les syndicats, dont la CGT, ont menacé de mener une grève de plusieurs mois

Les syndicats d’enseignants de toute la France ont menacé de faire grève en réponse au budget 2025 du gouvernement, qui entraînerait la suppression de 4 000 emplois dans le secteur de l’éducation.

Lire la suite : Hausses d’impôts et réductions de dépenses : le budget français 2025 dévoilé

Une importante intersyndicale regroupant tous les principaux syndicats du secteur – la FSU, l’Unsa, FO, la CFDT Education, la CGT Educ’action, le Snalc et Sud Education – a soutenu la grève.

Les représentants des syndicats ont signé une lettre adressée à la ministre de l’Education Anne Genetet signalant “une alerte sociale avant le dépôt d’un préavis de grève commun national”.

“Une ligne rouge a été franchie : à l’heure où les écoles publiques vont mal, la seule réponse du gouvernement est de fermer des postes et ainsi d’entretenir l’illusion qu’on peut faire mieux avec moins”, indique la lettre.

Vous pouvez lire la lettre dans son intégralité ci-dessous.

Le gouvernement a jusqu’à jeudi 17 octobre pour engager des négociations, avant que le syndicat ne dépose une motion de grève prolongée.

Le préavis de grève s’étendra du 4 novembre au 31 mars, mais cela signifie simplement que les enseignants des syndicats participants ont la possibilité de faire grève pendant ces jours, sans qu’ils débrayent nécessairement pendant toute la période.

Cependant, avec le soutien de tous les principaux syndicats, les perturbations risquent d’être graves.

Personnel des crèches (maternelles) et les écoles primaires doivent donner un certain avertissement avant de faire grève – et annoncer publiquement leur intention de faire grève – pour permettre aux parents de prendre d’autres dispositions en cas de fermeture des établissements.

Pour les lycées et collèges/sixièmes (collèges et lycées), un tel préavis n’est pas légalement requis.

C’est la première fois que tous les syndicats s’unissent pour annoncer une éventuelle action de grève de cette manière depuis un changement de règlement en 2008, qui obligeait les syndicats à donner au ministère un préavis de trois jours pour entamer des négociations avant qu’une motion de grève puisse être lancée. déposé.

Des milliers de suppressions d’emplois dans le secteur

Le secteur de l’éducation a été l’un des plus durement touchés par le budget d’économie annoncé la semaine dernière par le Premier ministre Michel Barnier.

Sur les 4 000 suppressions d’emplois prévues pour le secteur, 3 155 concerneraient l’éducation préscolaire (marternelles et écoles primaires).

Le gouvernement a justifié ces réductions en affirmant que 97 000 élèves de moins entreraient dans le secteur de l’éducation au cours de la prochaine année scolaire, ce qui nécessiterait moins de personnel enseignant.

Les syndicats ont cependant qualifié cette annonce de « véritable effusion de sang » et de « sabordage des écoles publiques ».

Les enseignants ont déjà fait grève à plusieurs reprises cette année scolaire, notamment à cause des nouveaux changements apportés à l’école par le précédent premier ministre Gabriel Attal.

Ces changements incluent davantage de tests pour les élèves plus jeunes et la création de cours de français et de mathématiques basés sur le niveau de compétence.

Lire la suite : Quels changements dans les écoles pour la rentrée d’automne 2024 en France



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