Noah Lyles avait pour objectif de remporter quatre médailles d’or à Paris, mais le Covid a ruiné ses ambitions
Un athlète américain, dont on a découvert plus tard qu’il souffrait du Covid, a été évacué de l’arène olympique en fauteuil roulant hier (8 août) après avoir remporté le bronze dans l’épreuve de sprint de 200 mètres.
Noah Lyles, 27 ans, représentant les États-Unis, avait déjà remporté l’or dans l’épreuve du 100 m dimanche 4.
Cependant, il est resté allongé sur le sol après l’épreuve de 200 m pendant une longue période, et a ensuite été sorti de l’arène par des médecins en fauteuil roulant. Il a ensuite été vu portant un masque médical.
Noah Lyles a déclaré avoir été testé positif au COVID deux jours avant de terminer troisième de la finale du 200 mètres aux Jeux olympiques de Paris jeudi soir. Le sprinteur a été soigné par des médecins et transporté en fauteuil roulant après être tombé au sol et avoir essayé de reprendre son souffle. pic.twitter.com/6FYcoVKJm0
— AP Sports (@AP_Sports) 8 août 2024
Il est apparu depuis que l’athlète avait été testé positif au Covid le mardi 6 août.
« J’ai été rapidement mis en quarantaine près du village olympique et j’ai essayé de prendre des médicaments autorisés », a-t-il expliqué (certains médicaments sont interdits aux athlètes en compétition). « Je voulais concourir. On m’a dit que c’était possible, alors je suis resté à l’écart des autres et j’ai enchaîné tour après tour.
«De ces trois derniers jours, celui d’aujourd’hui a été de loin le meilleur. Je ne peux pas dire que je suis à 100%, mais plutôt à 90 ou 95%», a-t-il déclaré.
Le sprinteur avait pour objectif de remporter quatre médailles d’or, dans les épreuves de 100, 200, 4×100 et 4×400 m, après avoir semblé bien démarrer avec une médaille d’or au 100 mètres, battant le Jamaïcain Kishane Thompson de seulement cinq millièmes de seconde.
Baisse des cas de Covid en France
Dans son dernier point sur le Covid-19 (7 août), Santé publique France (SPF) indique que les cas de Covid sont en baisse dans la population générale (-0,6 %) et restent stables dans les hôpitaux (-0,1 %).
L’analyse des eaux usées a révélé une baisse de 14 % des infections au SRAS-CoV-2 d’une semaine à l’autre, a indiqué le SPF.
Les admissions à l’hôpital pour Covid (parmi les personnes qui s’étaient rendues aux urgences) ont été « modérées » par rapport aux vagues précédentes, ajoute-t-il.
L’autorité sanitaire a continué de conseiller à la population que les « mesures de barrière » restent le « moyen le plus efficace de se protéger contre les infections respiratoires… en particulier lors des grands rassemblements de cet été ».
Cela comprend le port d’un masque en cas de symptômes, le lavage régulier des mains et le maintien d’une distance avec les personnes vulnérables.
Nouvelles sous-variantes
La dernière mise à jour intervient alors qu’une nouvelle sous-variante, LB1, issue de la variante JN.1, a été détectée en France en août.
JN.1 (Juno) est lui-même une sous-variante de BA.2.86 (nommée Pirola), elle-même une variante d’Omicron. JN.1 a été identifié pour la première fois en août 2023 et est dominant en France (et dans une large mesure dans le monde) depuis novembre.
Récemment, une mutation du variant a été constatée, donnant naissance à plusieurs nouveaux variants : KP.2 (qui s’est stabilisé à environ 20 % des cas testés en juin) ; KP.3, en légère augmentation (représentant environ 38 % des contaminations en juin) ; et, plus récemment, LB1.
Cette dernière variante est restée stable au cours des dernières semaines, a indiqué le SPF, et est actuellement détectée dans moins de 10 % des séquences testées.
Ces variants ne semblent pas provoquer d’infections plus graves que les souches précédentes, a déclaré le SPF. Bien qu’ils semblent pouvoir « dépasser » l’immunité conférée par la vaccination plus facilement que les souches précédentes, ils semblent globalement moins contagieux.
Parmi les personnes infectées par le variant JN.1, 97 % présentent des symptômes. Le SPF a prévenu que les symptômes les plus fréquents sont les suivants :
Le NHS au Royaume-Uni a également indiqué que de nombreux patients ont signalé une diarrhée comme autre symptôme, apparaissant plus souvent que dans les variantes précédentes.