Jeudi, le club des Girondins de Bordeaux sera devant le Comité national olympique et sportif français ( CNOSF) pour se défendre contre leur rétrogradation administrative en National, la 3e division. Ce mardi, ils ont obtenu une petite victoire du côté financier, le tribunal de commerce de Bordeaux ayant en effet homologué son plan de sauvetage.
Les juges administratifs ont en effet acté les accords passés par les Girondins et ses créanciers, King Street et Fortress, mettant fin à la procédure de conciliation ouverte le 13 juin. Ce jugement porte sur trois points : une augmentation de capital de 10 millions d’euros via la société Jogo Bonito du propriétaire Gerard Lopez, la restructuration de la dette par abandon de 75 % de cette dette par les créanciers américains (de 53 millions d’euros à 13,5 millions d’euros) et enfin la mise sous séquestre de 14 millions d’euros en garantie si les ventes de joueurs prévues lors du mercato estival n’étaient pas réalisées.
Réponse vendredi au mieux
Pour l’avocat du club, Laurent Cottret, présent vendredi au tribunal de commerce, l’homologation confirme « qu’il n’y a pas de cessation de paiements du débiteur, que les termes de l’accord sont de nature à assurer la pérennité de l’activité de l’entreprise et que ces accords conclus ne posent aucun préjudice à un tiers ».
Avec ce jugement sous le bras, les dirigeants des Girondins espèrent convaincre les membres du CNOSF qui devraient rendre leur réponse au mieux vendredi soir. Si elle est favorable, ils devront attendre la validation du Comité exécutif de la Fédération Française de Football qui se réunit le 25 juillet, cinq jours avant la première journée de L2.