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La Chambre des représentants des États-Unis tentera mercredi de mettre fin à la plus longue paralysie du gouvernement de l’histoire des États-Unis, en votant un plan de financement provisoire pour relancer l’aide alimentaire perturbée, payer des centaines de milliers de travailleurs fédéraux et relancer un système de contrôle du trafic aérien entravé.
Les Républicains détiennent actuellement une courte majorité de 219 voix contre 213 à la Chambre. Mais le soutien du président américain Donald Trump au projet de loi devrait permettre à son parti de rester uni face à l’opposition véhémente des démocrates de la Chambre des représentants, mécontents qu’une longue confrontation lancée par leurs collègues du Sénat américain n’ait pas permis de parvenir à un accord visant à étendre les subventions fédérales à l’assurance maladie.
Lundi, huit sénateurs démocrates ont rompu avec la direction du parti pour adopter le plan de financement, qui prolongerait le financement jusqu’au 30 janvier, laissant le gouvernement fédéral sur la bonne voie pour continuer à ajouter environ 1,8 billion de dollars américains par an à sa dette de 38 billions de dollars américains.
“Mon appel urgent à tous mes collègues de la Chambre, c’est-à-dire à tous les démocrates de la Chambre, est de réfléchir attentivement, de prier et enfin de faire ce qu’il faut”, a déclaré aux journalistes le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, un républicain qui a suspendu sa chambre pendant près de deux mois comme moyen de pression lors des négociations sur la fermeture.
Les démocrates de la Chambre s’y opposent
Les démocrates de la Chambre des représentants restent catégoriquement opposés, irrités par l’accord du Sénat intervenu moins d’une semaine après que les démocrates ont remporté des élections très médiatisées dans le New Jersey, en Virginie et à New York, qui, selon beaucoup, renforçaient leurs chances de remporter une prolongation des subventions de l’assurance maladie.
Alors que l’accord prévoit un vote sur ces subventions au Sénat en décembre, Johnson n’a fait aucune promesse de ce type à la Chambre.
“Ils sont responsables du désordre qui a été créé aux Etats-Unis d’Amérique”, a déclaré le leader démocrate de la Chambre, Hakeem Jeffries, lors d’une conférence de presse.
Aucune des deux parties ne semble avoir remporté une victoire nette. Un sondage Reuters/Ipsos publié mercredi révèle que 50 pour cent des Américains blâment les républicains, tandis que 47 pour cent blâment les démocrates.
Un vote sur un projet de loi visant à mettre fin à la fermeture est attendu mercredi vers 19 heures HE. S’il est approuvé par la Chambre, le plan de financement devra être promulgué par Trump.