Les premières stations de ski françaises ouvertes, mais uniquement en haute altitude


Val Thorens (France) (AFP) – Quelques stations de ski françaises d’altitude ont ouvert plus tôt que prévu samedi, quelques jours seulement après que les tempêtes dans les Alpes du Nord ont effacé certaines premières neiges.

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Tignes et Val Thorens, qui proposent de nombreuses pistes au-dessus de 2 000 mètres, ont été les premières stations de descente à ouvrir. Les pistes de ski de fond ont ouvert à Bessans le 4 novembre tandis que les Saisies ont fait de même samedi, mais juste pour une courte boucle utilisant la neige stockée depuis l’hiver dernier.

“C’est le moment de s’amuser”, a déclaré Vincent Lecluyse en dévalant une piste à Val Thorens.

Il était venu avec deux amis du sud de la France car “il n’y a pas encore beaucoup de monde et les chalets sont moins chers” qu’en haute saison.

Les autres stations devront attendre. Des températures douces et de fortes pluies ont frappé les Alpes du Nord en début de semaine, emportant une grande partie de la neige tombée les semaines précédentes.

De nombreuses stations devront attendre après que les températures douces et les fortes pluies se soient abattues sur les Alpes du Nord. © PHILIPPE DESMAZES / AFP/Fichier

“C’était important de rassurer nos clients et de leur dire que nous avons de la neige et qu’ils peuvent venir”, explique Jérôme Grellet, directeur de Val Thorens.

Conditions modifiables

Après les récentes tempêtes, “il n’y a plus de neige en dessous de 1.500 et 1.700 mètres d’altitude et il y a une baisse entre 1.500 et 2.500 mètres”, a indiqué Gilles Brunot, directeur du bureau de Chamonix de Météo France, le service météorologique national.

“A 2.500 mètres d’altitude, il y a encore pas mal de neige”, dit-il, “même s’il est de moins en moins rare de voir de la pluie à cette altitude, même en haute saison”.

La plupart des stations prévoient d’ouvrir en décembre ou pendant les vacances de Noël, qui semblent bien réservées.

Selon l’Association des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), le taux d’occupation pour la première partie de la saison est déjà de 52 pour cent, contre 51 pour cent à la même époque l’année dernière.

L’inflation a également frappé le secteur, les séjours au ski devant coûter environ 9,5 % de plus cette année que l’année dernière. © JEFF PACHOUD / AFP/Dossier

Ces dernières années, le manque de neige et les températures trop chaudes pour la neige artificielle ont conduit les stations à proposer d’autres activités pour occuper leurs visiteurs.

Inflation

Les travailleurs saisonniers restent rares, même si cela est moindre que les années précédentes.

“Nous avons augmenté les salaires en réponse à l’inflation”, a déclaré Vincenzo Coppola, directeur de l’office du tourisme de Montgenèvre, à un reportage de ski à la frontière italienne.

“Mais il est vrai que les loyers élevés et le manque de logements constituent de sérieuses contraintes.”

Antoine Fatiga, président du syndicat CGT des remontées mécaniques, reconnaît que les salaires se sont améliorés.

Les travailleurs saisonniers restent également rares © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP/Fichier

Mais il a ajouté que les stations de ski attirent également de plus en plus de travailleurs africains et asiatiques.

L’inflation est également une préoccupation pour les clients. Selon le site de comparaison de prix Ski Express, les skieurs devraient s’attendre à ce que leur séjour au ski coûte cette année 9,5 pour cent de plus que l’année dernière.

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