L’Iran a déclaré samedi qu’il avait contribué à la libération surprise de ressortissants thaïlandais détenus par des militants palestiniens dans la bande de Gaza ravagée par la guerre depuis leur attaque choc contre Israël le mois dernier.
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“La question des prisonniers thaïlandais a été étudiée conjointement par la République islamique d’Iran et le Qatar”, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, à l’agence de presse officielle IRNA.
Vendredi, le Hamas a libéré de manière inattendue 10 Thaïlandais et un Philippin, ainsi que 13 femmes et enfants israéliens qui faisaient partie d’un accord de trêve temporaire avec Israël.
Israël a à son tour libéré 39 femmes et enfants palestiniens de ses prisons.
“Une liste de noms de ces prisonniers a été remise aux responsables du Hamas pour qu’ils examinent et aident à résoudre le problème d’un point de vue humanitaire”, a ajouté Kanani.
Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a confirmé samedi ces libérations, affirmant que les dix individus – neuf hommes et une femme – avaient été emmenés en Israël via l’Egypte.
Il ajoute qu’environ 20 Thaïlandais font partie des 215 personnes toujours retenues en otages à Gaza.
Ces libérations ont eu lieu alors qu’une trêve temporaire a interrompu les combats à Gaza pour la première fois depuis le 7 octobre, lorsque des hommes armés du Hamas ont attaqué le sud d’Israël, tuant au moins 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et prenant 240 autres otages, selon les chiffres israéliens.
Israël a répondu par une campagne de bombardements dévastatrice sur Gaza, qui a tué plus de 15 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le gouvernement dirigé par le Hamas.
Au cours de la trêve de quatre jours, le Hamas devrait libérer un total de 50 otages israéliens, dont certains ont la double nationalité, en échange de 150 prisonniers palestiniens, dans le cadre d’un accord négocié par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis.
Jeudi, Kanani a salué la trêve temporaire comme “la première étape vers l’arrêt complet des crimes de guerre commis par le régime sioniste contre le peuple palestinien”.
L’Iran, qui soutient financièrement et militairement le Hamas, a salué les attentats du 7 octobre comme un « succès », mais a nié toute implication directe.
Téhéran a fait du soutien à la cause palestinienne une pièce maîtresse de sa politique étrangère depuis la révolution islamique de 1979.
(AFP)