Face à la flambée de variole du singe, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché, ce samedi après-midi, son plus haut niveau d’alerte, a annoncé le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.
Les cas de variole du singe frappent désormais près de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général. « J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale », a-t-il ajouté, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé.
Moins dangereuse et contagieuse que sa cousine la variole
Détectée début mai, la recrudescence inhabituelle de cas de variole du singe en dehors des pays d’Afrique centrale et de l’ouest où le virus est endémique, s’est depuis étendue dans le monde entier, avec comme épicentre l’Europe.
Décelée pour la première fois chez l’humain en 1970, la variole du singe est moins dangereuse et contagieuse que sa cousine la variole, éradiquée en 1980. Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, et vivant essentiellement en ville, selon l’OMS.