L’Union européenne a franchi lundi une nouvelle étape vers l’imposition de sanctions contre les nouveaux dirigeants militaires du Niger, qui ont renversé le dirigeant démocratiquement élu en juillet.
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Le Conseil de l’UE a annoncé avoir adopté un cadre juridique en vertu duquel il peut désormais « sanctionner les individus et entités responsables d’actions qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du Niger ».
Le nouveau cadre ciblera également toute personne qui « porte atteinte à l’ordre constitutionnel ou constitue de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire » au Niger.
#Niger 🇳🇪 : @ConseilUE adopte un nouveau cadre spécifique de sanctions ciblées pour soutenir la stabilité, la démocratie et l’État de droit, y compris l’ordre constitutionnel, dans le pays.
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– Presse du Conseil de l’UE (@EUCouncilPress) 23 octobre 2023
Le chef de la politique étrangère du bloc, Josep Borrell, a déclaré que cette décision “envoie un message clair : les coups d’État militaires ont des coûts”.
L’UE a déjà suspendu sa coopération en matière de sécurité et son soutien financier avec le Niger à la suite de la prise de pouvoir militaire du 26 juillet 2023.
Le bloc de 27 pays a condamné le coup d’État contre le président nigérien Mohamed Bazoum, qui était un partenaire clé des pays occidentaux dans la région touchée par les jihadistes.
“L’UE a condamné dès le début le coup d’État au Niger dans les termes les plus fermes”, a ajouté Borrell.
Ce faisant, l’UE vise à refléter et à renforcer toutes les mesures prises par l’organisme régional ouest-africain, la CEDEAO.
“Avec la décision d’aujourd’hui, l’UE renforce son soutien aux efforts de la CEDEAO.”
Avec ces nouvelles mesures restrictives, l’UE pourrait geler les avoirs des entités et des individus ciblés et leur imposer des interdictions de voyager.
(avec fils de presse)