Paris se prépare pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques : mesures de sécurité en place


Des soldats de divers régiments spécialisés patrouillent déjà et vérifient la zone, moins d’une semaine avant le début des hostilités.

Des chiens policiers, des mesures anti-drones, des patrouilles et des contrôles de sécurité sont en place le long de la Seine et au-delà alors que la ville se prépare pour la cérémonie d’ouverture

Une importante équipe de sécurité est désormais en alerte à Paris, dans les derniers préparatifs pour sécuriser la ville, moins d’une semaine avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques qui marquera le début de plus d’un mois de sport.

L’équipe – dirigée par l’armée – comprend des plongeurs dans la Seine, des chiens renifleurs et des opérateurs de drones.

Cela se produit avant la cérémonie d’ouverture, qui – parce que les athlètes défileront le long de la rivière elle-même – devrait être radicalement différente de la démonstration typique qui se déroule uniquement dans un stade.

Plus de 10 500 athlètes défileront sur 94 bateaux sur un parcours fluvial de six kilomètres, au départ du pont d’Austerlitz. La grande finale se déroulera devant le Trocadéro.

L’événement débutera à 19h30 et un nombre limité de personnes du public pourra assister au défilé le long des quais et des tribunes installées sur les ponts.

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Plongeurs

Des plongeurs ont vérifié les coques et les moteurs des 180 bateaux qui participeront au défilé fluvial du 26 juillet, notamment pour s’assurer qu’il n’y a pas d’explosifs ou d’autres menaces à bord.

Des contrôles ont été effectués sur le tronçon de 3,5 km compris entre le pont Nelson-Mandela (Ivry-sur-Seine) et le pont d’Austerlitz.

« Sécuriser cette zone… est une mission courte, intense et complexe », a déclaré un lieutenant-colonel au Point.

De même, le caporal-chef Cédric a précisé que les plongeurs ont accès à des bouteilles respiratoires, ainsi qu’à un FROGS (Full Range Oxygen Gas System), qui permet aux plongeurs de rester sous l’eau, invisibles, jusqu’à une profondeur de sept mètres, pendant trois heures maximum.

Même si la mairesse Anne Hidalgo a prouvé que la rivière était propre lors d’une baignade le 17 juillet, les conditions demeurent difficiles, ont indiqué les policiers. La visibilité est d’à peine un mètre dans certains secteurs et le courant peut être fort.

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Sur la Seine même, huit embarcations de génie fluvial (embarcations fluviales du génieLes forces spéciales (EFG) patrouilleront la zone et bloqueront l’accès pendant le défilé lui-même. Ces forces peuvent atteindre des vitesses incroyables allant jusqu’à 70 km/h, peuvent transporter des armes et jusqu’à 10 soldats.

Le 26 juillet également, les autorités installeront une barrière anti-intrusion dotée d’un filet sous-marin pouvant être rapidement déployé au fond de la rivière en cas de menace.

Drones

Sur les rives du fleuve, patrouillent des soldats de régiments d’artillerie spécialisés dans les drones. Certains sont équipés de caméras avec un zoom 32x pour leur permettre de surveiller de très près le fleuve et ses alentours, dans un rayon de 2 km.

Il existe également des mesures anti-drones en cas d’attaque le jour même : le système MILAD (moyens interarmées de lutte anti-drones) et les canons dits “brouilleurs”.

Ils envoient un « cône de brouillage » sur la zone, ce qui désactive tous les drones à l’intérieur.

Les « drones amis » qui ne déclarent pas au préalable leur présence dans la zone « seront neutralisés », a déclaré un lieutenant.

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Chiens

Les soldats en patrouille sont également soutenus par des équipes de chiens entraînés.

« Nous avons deux spécialités avec les chiens : l’aide à la détection et à la neutralisation d’êtres humains, et l’aide à la recherche et à la détection d’explosifs », précise le sergent-chef Sofiane, spécialiste dans un régiment canin.

Stimo, un Malinois de trois ans, peut par exemple être équipé d’une muselière renforcée en acier lorsqu’il est utilisé contre un individu menaçant. « L’impact est équivalent à celui d’un coup de poing d’un boxeur », a déclaré son maître.

Une centaine de binômes chiens-maîtres seront en alerte pour assurer la sécurité des Jeux. Chacun d’entre eux disposera d’une heure de présence et d’une heure de repos « pour toute la durée des Jeux », ont indiqué les autorités.

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