Paris a remis le couvert. Cinq jours après sa victoire (2-0) au camp des Loges face à Quevilly-Rouen, les joueurs de Christophe Galtier ont décroché leur deuxième succès sous la houlette de leur nouvel entraîneur face au Kawasaki Frontale. Dans un Stade Olympique de Tokyo qui, un mois et demi après l’affrontement entre le Japon et le Brésil, a de nouveau attiré les foules pour un match de Neymar, le PSG a donné aux 64 922 spectateurs (nouveau record de l’enceinte) ce qu’ils étaient venus chercher : des buts et quelques gestes savoureux.
Le coup d’envoi n’avait pas encore été donné que tout Paris a compris que l’ensemble des fans japonais étaient surtout venus voir évoluer Lionel Messi, nettement au-dessus de ses partenaires à l’applaudimètre. Dans un stade où les consignes de ne surtout pas « crier, encourager ou siffler fort » pour ne pas propager le Covid s’affichaient régulièrement sur les écrans géants, les spectateurs ont néanmoins dit toute leur admiration pour le septuple Ballon d’or à grands coups d’applaudissements nourris à chacune de ses apparitions sur l’écran.
Messi en jambes
Des clameurs bien senties puisque l’Argentin aura été un des « héros » de cet affrontement face à des Kawasaki Frontale qui ont pourtant attaqué la partie sur les chapeaux de roues. Au départ plus en jambes puisqu’en plein cœur de la saison de J-League, le 3e du championnat japonais n‘a toutefois pas volé la vedette à son illustre opposant. Bien au contraire. Après que Kylian Mbappé a fait lever la foule en butant à trois reprises sur le gardien Jung, Leo Messi a ravi l’assistance en ouvrant la marque d’une frappe déviée par un défenseur (32e). Placé en soutien de la paire Neymar – Mbappé en première période dans le 3-4-1-2 que Christophe Galtier avait mis en place lundi lors de l’entraînement ouvert au public, l’Argentin s’est déjà montré à l’aise en affichant un dribble et un sens de la passe efficaces.
C’est d’ailleurs suite à un échange avec Bernat et une action rondement menée que Kalimuendo a aggravé la marque à bout portant au retour des vestiaires. Une bonne idée puisque, pour satisfaire l’ensemble du public, le Kawasaki Frontale a eu la bonne idée de lui aussi trouver le chemin des filets. Si Gianluigi Donnarumma a plusieurs fois sauvé la mise à sa défense pas encore parfaitement réglée, Sergio Rico, qui l’a suppléé à l’heure de jeu, n’a pas pu empêcher Yanamura de sauver l’honneur d’une tête décroisée (84e). Rien de grave pour Paris qui, dans la moiteur de Tokyo, n’avait sans doute pas encore la « caisse » et les automatismes pour faire beaucoup mieux. Mais un avertissement en vue du deuxième affrontement prévu samedi face aux Urawa Red Diamonds.