Les cas de Covid-19 augmentent à nouveau en France, ce qui pourrait laisser penser qu’une nouvelle épidémie pourrait se profiler à l’horizon, a prévenu l’autorité sanitaire Santé publique France (SPF) dans sa dernière mise à jour.
Dans son bulletin du 22 novembreSPF a mis en garde contre une « tendance à la hausse » des « indicateurs épidémiologiques » à travers le pays.
Par exemple, le taux d’incidence – généralement utilisé pour juger de la vitesse de propagation de l’épidémie – était de 27,96 pour 100 000 habitants au niveau national pour la semaine du 13 au 19 novembre. Il s’agit d’une augmentation de 24 % par rapport à la semaine précédente.
Toutefois, les chiffres doivent être pris dans leur contexte ; au plus fort de la pandémie, le taux d’incidence était de 500 pour 100 000 habitants. Cependant, le SPF a également averti que ses chiffres actuels sont moins fiables que ceux de la pandémie, car les taux de dépistage sont bien inférieurs. De même, ses données ne prennent pas en compte les tests de flux latéral réalisés en pharmacie.
Les taux d’incidence les plus élevés se trouvent actuellement dans l’est du pays.
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Bas-Rhin est le plus touché, avec un taux d’incidence de 111,54 pour 100 000 habitants (en hausse de 34,66% sur semaine)
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Haut Rhin : 97,72 (en hausse de 22,72%)
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Moselle: 80,14 (en hausse de 27 %)
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Meuse : 70,16 (en hausse de 3,30%)
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Haute Marne : 55,31 (76,94%)
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Côte-d’Or : 48,84 (en hausse de 73,99%)
Sont également particulièrement touchés (bien qu’à des taux généralement inférieurs) :
Bien que les taux soient relativement faibles dans la majeure partie du reste du pays, presque tous les départements ont vu leur incidence augmenter.
À mesure que le temps se rafraîchit, de nombreux experts soulignent que des températures plus froides pourraient entraîner, dans une certaine mesure, des « représailles » de l’épidémie.
Bruno Lina, virologue basé à Lyon, a déclaré à BFMTV : “Il est probable qu’il y ait une résurgence, car cela est directement lié au fait que les conditions climatiques favorisent la circulation du virus.”
De même, plusieurs variantes ont émergé ces dernières semaines, notamment BA.2.86 (surnommé Pirola) et sa sous-souche JN.1, qui sont elles-mêmes des sous-variantes d’Omicron.
En savoir plus: Covid en France : Quels sont les symptômes du nouveau variant Pirola ?
JN.1 est susceptible de remplacer la souche précédente EG.5 (Eris) et de devenir à terme la variante la plus courante, ont indiqué les autorités sanitaires.
Cependant, SPF a pris soin de souligner que sa dernière analyse de risque ne montrait « aucun signe d’inquiétude en termes de santé publique…associé » à cette dernière souche.
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