La déclaration signifie catastrophe naturelle les fonds d’assurance peuvent être débloqués
Plus de 300 communes en France ont été reconnues comme ayant connu une catastrophe naturelle (catastrophe naturelle) en raison de la sécheresse et des inondations causées par le changement climatique.
Près de 320 communes répertoriées dans deux nouveaux décrets publié dans le Journal Officiel le 3 août, pour les incidents de sécheresse et d’inondation survenus en 2023 et au premier semestre de 2024.
Les deux décrets débloqueront officiellement les indemnisations de la Caisse centrale de réassurance et des compagnies d’assurance.
La plupart des communes répertoriées se trouvent dans des zones touchées par les inondations.
Ceux-ci inclus:
-
Bordeaux (Gironde), où une tempête a frappé les 18 et 19 juin 2024
-
Bergerac (Dordogne, 5 mai)
-
Thionville (Moselle, du 16 au 21 mai).
D’autres régions ont été touchées par la sécheresse, où l’expansion et la contraction du sol, le retrait-gonflement des argiles, ont causé de graves dommages aux bâtiments.
Ceux-ci inclus:
-
Nîmes (Gard)
-
Cannes (Alpes-Maritimes)
Quel est l’état de catastrophe naturelle ?
L’Etat de catastrophe naturelle (catastrophe naturelle, parfois appelée « cat nat ») ne peut être officiellement déclarée que par un décret en Journal OfficielIl appartient au conseil local d’analyser – au cas par cas – si les conditions de cette déclaration sont réunies, et de demander que cet état soit déclaré.
Ce n’est pas acquis : les deux arrêtés du 3 août énumèrent par exemple également environ 1.700 communes dont les demandes de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été rejetées.
A lire aussi : Faut-il une décision de catastrophe naturelle pour réclamer une indemnisation pour les dommages causés à une habitation en France ?
Une fois l’état déclaré et un décret publié au Journal Officielle processus d’indemnisation peut commencer. Sans cette déclaration officielle, les clauses relatives aux catastrophes naturelles dans les polices d’assurance ne peuvent pas être débloquées.
En France métropolitaine, la garantie catastrophes naturelles – incluse dans la majorité des contrats d’assurance dommages aux biens – couvre les éventualités telles que les inondations, les glissements de terrain, la sécheresse, les avalanches et les tremblements de terre. L’exception est le vent, qui est couvert par la garantie tempête.
A lire aussi : Assurance catastrophe naturelle : comment faire une demande d’indemnisation
A lire aussi : Comment faire une réclamation d’assurance après des dégâts causés par les intempéries dans une maison française ?
UN catastrophe naturelle a été de plus en plus déclaré ces dernières années comme étant dû aux effets du réchauffement climatique.
En raison de cette augmentation, les prix des assurances habitation devraient augmenter l’année prochaine, en partie pour maintenir l’équilibre du système d’indemnisation de l’État.
Le ministère de l’Économie a annoncé l’année dernière que la surtaxe « cat nat » sur les polices d’assurance habitation passerait de 12 % à 20 % d’ici 2025.