Il fallait bien cet immense panache de poussière pour qu’on y voie plus clair. Devant, comme l’inaccessible étoile distribuant les pains sur la Super Planche, Tadej Pogacar. L’homme qui pourrait faire rêver les mannequins : un physique de colibri et un appétit d’ogre, engloutissant les étapes cochées sur son agenda personnel avec la voracité cruelle d’un Eddy Merckx ou d’un Bernard Hinault. Et juste derrière l’ourson slovène, Jonas Vingegaard, l’ancien poissonnier, danois qui se complaît bien dans le rôle de dauphin.