Cette fois, il n’y aura pas de vent qui se dégonfle avant la traversée du pont du Grand Belt ou d’équipes qui décident de snober les célèbres échappées matinales. Près de 20 km de pavés les attendent. Et, comme le rappelait avec humour un directeur sportif, personne ne les enlèvera dans la nuit avant le passage des coureurs. Il faudra bien leur rouler dessus. Seulement martyrisés dans l’année par le passage des tracteurs et parfois de Paris-Roubaix, ces lambeaux de douleur connaissent leur mission du jour : déchirer le peloton et étirer les coureurs entre chaque secteur à la façon d’un élastique. Et chacun connaît le destin de l’élastique quand on le tend trop…