Les sprinteurs ont été très peu servis depuis le 1er juillet. Entre côtes, pavés ou montagnes, ils en sont réduits à la portion congrue. Pour clôturer une deuxième semaine épuisante, les organisateurs leur ont concocté une étape assez plate, avec seulement deux côtes de troisième catégorie, qui devraient convenir aux grosses jambes du peloton. Ce dernier ralliera Rodez à Carcassonne sur 202,5 km.
Le jour de gloire de Cavendish
Ville-étape pour la douzième fois, la ville audoise a marqué l’histoire de la Grande Boucle l’an dernier. C’est là que l’Anglais Mark Cavendish a remporté son quatrième sprint lors du Tour de France 2021. Portant ainsi son total de victoires d’étapes à 34. Ce qui lui a permis d’égaler le Grand Eddy Merckx. Cette année, à son grand désespoir, il n’a pas été retenu par Patrick Lefevere, son patron chez Quick-Step pour le Tour. Pire, ce dernier lui a aussi fait savoir que son contrat, qui prend fin le 31 décembre 2022, ne serait pas renouvelé…
L’œil de Thierry Gouvenou
« On est dans le même principe que l’étape de Saint-Étienne : on envisage une arrivée au sprint. Pour cela, nous avons contourné la Montagne Noire qui proposait des difficultés trop grandes. Attention néanmoins : à Carcassonne, il faut toujours faire très attention au vent. Dans le final, on peut très bien avoir des cassures. Ce ne sera donc pas forcément une journée de tout repos pour les leaders même si nous ne l’avons pas dessinée dans l’objectif de piéger les meilleurs. »

Le favori
Comment ne pas songer à Fabio Jakobsen, le sprinteur néerlandais de Quick-Step, qui s’est épargné samedi entre Saint-Étienne et Mende. Après sa victoire lors de la 2e étape au Danemark entre Roskilde et Nyborg, il semble le plus à même pour s’imposer au pied de la célèbre cité. À charge pour sa formation de contrôler une éventuelle échappée afin d’assister à un sprint massif à l’arrivée.