La lumière leur va si bien. On les voit. On les entend. On les écoute même désormais. Et leur franc-parler tranche singulièrement avec les discours étouffés, ânonnés, voire édulcorés qui s’échappent, par bribes, des vitres teintées des bus de leurs pendants masculins. Les coureuses, elles, ont des choses à dire et ce premier Tour de France de l’ère moderne, parti des Champs-Élysées dimanche dernier, et qui arrivera à la Super-Planche-des-Belles-Filles, dans les Vosges, le 31 juillet, leur offre, en même temps qu’un fabuleux terrain d’expression, une tribune à nulle autre pareille.