Le regard perdu, la mine triste, presque hébétée, Marta Cavalli pédale comme un automate au ralenti, frêle silhouette ballottée par le vent. Sur les petites routes de la campagne seine-et-marnaise, qui mènent à Provins, son rêve s’est écroulé. À moitié groggy, le corps endolori, elle sait qu’elle n’ira pas beaucoup plus loin dans ce Tour qui se donne aux sprinteuses. La grimpeuse, co-leadeuse avec la Danoise Cecilie Uttrup Ludwig ne verra pas les Vosges qui auraient pu la consacrer le week-end prochain.