Il s’est assis à l’ombre d’une voiture rouge de l’organisation et a demandé une minute avant de parler. Pas pour aller se recueillir face à la montagne comme la veille au sommet de son art et du Granon. Ce jeudi, Romain Bardet avait besoin de respirer. Il s’agissait de reprendre son souffle, celui qui l’a coupé en plein milieu de son effort final dans l’Alpe-d’Huez.