Les larges dominations d’une seule équipe pendant un Tour de France sont légion dans l’histoire de la Grande Boucle. Mais entre la fin du XXe siècle et le début du suivant, le cyclisme a trop menti et trop triché pour que la suspicion ne s’installe pas durablement au-dessus des meilleurs. C’est parfois mérité, parfois injuste. Et du côté français, il est toujours plus facile de ressentir des parfums sulfureux quand les vainqueurs sont étrangers. L’équipe Jumbo-Visma a régné avec trois maillots distinctifs (jaune, vert et à pois) et six étapes pour l’instant. Forcément, elle doit à son tour affronter les questions.