Avant les deux gros morceaux pyrénéens de mercredi et jeudi, une étape un peu plus tranquille était prévue par les organisateurs. Mais l’intensité du duel pour le maillot jaune pourrait compliquer ce scénario.
Le jour de gloire de Warren Barguil
Le 14 juillet 2017, le Breton Warren Barguil, alors dans l’équipe néerlandaise Sunweb (devenue depuis DSM), remporte une de ses plus belles victoires en s’imposant à Foix, avant de récidiver quelques jours au sommet de l’Izoard.
Dans la préfecture de l’Ariège, Barguil devance au sprint Nairo Quintana (devenu depuis son leader chez Arkéa-Samsic) et Alberto Contador, celui-là même dont il imitait les célébrations de victoire dans les courses de deuxième catégorie en Bretagne. Cette année, il ne pourra pas renouveler son exploit puisqu’il a quitté le Tour après un contrôle positif au Covid-19.
L’œil de Thierry Gouvenou
« Là on attaque les trois dernières étapes de montagne, toutes dans les Pyrénées. La première est la moins difficile, on a quand même 100 km de plat avant d’attaquer le Port de Lers et le mur de Peguères, deux cols classés en première catégorie, indique Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour de France. J’imagine très bien une très grosse bagarre pour prendre l’échappée ensuite cela devrait bien se décanter dans le mur de Péguères qui est extrêmement raide, avec des pentes incroyables à 16 ou 17 %. Derrière en revanche, je n’imagine pas trop de grands mouvements dans la lutte pour le classement général final. Non, ce sera surtout une chance pour ceux qui se sont loupés avant de se refaire. Vraiment, je ne crois pas à de grands bouleversements en tête du classement à l’issue cette journée. »

La bonne pour Thibaut Pinot ?
Avec ce Tour qui s’affole presque chaque jour, il est compliqué de désigner un favori. Le scénario d’une échappée dès la côte de Saint-Hilaire apparaît probable. On se répète mais on imagine encore bien Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) retenter sa chance. Il a raté deux opportunités à Châtel puis à Mende. Mais il compte bien recommencer.