Un nouveau décret allonge les délais d’inhumation et de crémation en France


Un délai plus long entre la délivrance du certificat de décès et la signification est désormais autorisé

Le nouveau décret a prolongé le délai dans lequel une personne doit être enterrée ou incinérée après le certificat de décès de six à 14 jours (des exceptions existent)

Un décret récent a modifié la durée maximale qui peut s’écouler avant qu’une personne décédée doive être enterrée ou incinérée en France.

Auparavant, les règles stipulaient que le corps d’une personne devait être enterré ou incinéré dans les six jours suivant la création d’un certificat de décès (hors jours fériés et dimanches).

Cependant, le décret du 11 juillet (trouvé ici dans le Journal Officiel) a prolongé ce délai à 14 jours, ce qui inclut les dimanches et les jours fériés dans le décompte global.

Cette modification a été apportée « pour remédier à l’augmentation croissante des demandes de dérogations aux délais auprès des préfectures, fondées à la fois sur des causes conjoncturelles, comme des épisodes de surmortalité observés à certaines périodes ; et sur des causes structurelles, comme l’augmentation des demandes de crémations auxquelles les crématoires ne sont pas toujours en mesure de répondre ».

Dans les cas où une enquête sur le décès est en cours (suicides, meurtres, etc.), le corps doit être enterré ou incinéré dans les 14 jours suivant l’autorisation d’inhumation accordée par les autorités, et non l’établissement du certificat de décès.

Les règles étaient légèrement flexibles avant

Avant ce changement, il était possible de prolonger le délai de six jours par le biais d’un dérogationgénéralement pris en charge par le directeur de pompes funèbres responsable de la cérémonie.

Initialement censées être proposées uniquement dans des circonstances exceptionnelles (comme l’arrivée d’une famille de loin), ces cérémonies sont devenues plus courantes car les crématoriums ne parvenaient pas à accueillir le nombre de personnes à incinérer.

L’allongement des délais signifie qu’il y a désormais « un équilibre entre les préoccupations de santé publique, qui exigent que les funérailles du défunt soient organisées dans un délai raisonnable, et la nécessité de veiller à ce que les demandes de dérogations « ont un caractère exceptionnel », précise le décret.

En savoir plus : Les principales mesures financières à prendre après le décès d’un membre de la famille en France
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