Une forte odeur a été signalée par plusieurs personnes dans le train
Un train transportant 1.200 passagers a été arrêté pendant plusieurs heures dans l’ouest de la France hier (11 juillet) après que plusieurs passagers se soient sentis mal et aient éprouvé des difficultés respiratoires.
La ligne TGV entre Paris et Nantes a été interrompue vers 20h00 à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), des chimistes et des médecins étant intervenus sur place.
Les passagers, tous assis dans le même wagon du train, ont signalé des symptômes tels que des maux de gorge et des difficultés respiratoires.
D’autres ont signalé une forte odeur gazeuse, provenant notamment des toilettes du bus 18, où se trouvaient les passagers tombés malades.
Entre 15 et 20 personnes ont présenté des symptômes et ont été prises en charge par des personnels de santé masqués dès leur descente du train.
Des policiers, du personnel médical et des pompiers – y compris une unité d’intervention chimique – ont été déployés pour enquêter.
Le train a été contraint de rester en gare pendant que des enquêtes étaient menées, au cas où il y aurait un problème grave lié à une substance toxique.
Les autres passagers ont également dû quitter le train pendant que les recherches étaient menées, les autorités locales ayant temporairement ouvert un gymnase dans la ville pour les abriter.
Cependant, ils n’étaient pas considérés comme infectés par une quelconque maladie et étaient libres de partir s’ils le souhaitaient.
La SNCF a organisé des trains spéciaux pour desservir les villes voisines d’Angers et de Nantes qui sont arrivés vers 23h00, mais tous les voyageurs non concernés n’ont pas pu monter à bord de ces trains.
Les passagers malades ont été soignés pendant plusieurs heures. Vers 02h00, les autorités ont conclu qu’il n’y avait pas de risque plus important lié au train et que les symptômes avaient disparu.
Le train a ensuite été autorisé à continuer sa route.
« Les analyses effectuées démontrent qu’aucune des substances retrouvées n’était nocive », a indiqué la préfecture du département après les faits.
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Des vandales seraient-ils à l’origine du problème ?
Bien que les autorités aient autorisé le train à terminer son voyage, la cause du problème reste encore inconnue.
Les passagers ont rapporté que l’un des conducteurs du train avait utilisé le haut-parleur pour signaler « un acte de vandalisme » peu après le début du voyage, avant que certains de leurs compagnons de voyage ne commencent à tomber malades.
L’un des passagers a décrit la sensation comme similaire à celle d’être « frappé par des gaz lacrymogènes », selon Le Parisien.
Aucune arrestation n’a été signalée.
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