La femme a été secourue après avoir appelé la police et s’être réfugiée dans un arbre
Mise à jour : The Connexion a parlé à la famille qui possède les chiens. Ils disent qu’ils n’ont que cinq chiens. Nous avons mis à jour notre article pour refléter cela.
Une randonneuse dans les Alpes a dû être secourue par hélicoptère après avoir affirmé avoir été attaquée par « environ 10 » chiens Patou ce week-end.
La femme de 32 ans effectuait une randonnée dans le massif du Vercors (dans la vallée du Rhône), et bivouaquait (campait sans tente) sur le plateau de Sornin lorsqu’elle a été agressée le matin du 21 juillet.
Un chien a mordu son sac à dos à plusieurs reprises avant de se lancer à sa poursuite alors qu’elle tentait de s’échapper. Elle affirme que neuf autres chiens ont suivi le premier, mais la famille à qui appartiennent les chiens conteste ce nombre.
La femme a appelé les secours, qui lui ont conseillé de se cacher dans un arbre en attendant leur arrivée. Ils ont réussi à la localiser et à la secourir par hélicoptère.
La femme était physiquement indemne, mais choquée et effrayée, ont indiqué les secouristes CRS Alpes.
Attaque de chiot
Cette affaire survient une semaine seulement après qu’un propriétaire et son petit chien ont été attaqués par des chiens Patou près du col de l’Izoard (Hautes-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur) alors que les deux se préparaient pour une promenade, le 11 juillet. Le chiot, prénommé Wendy, était en laisse.
Le bichon frisé de neuf mois souffre de blessures mettant sa vie en danger et a dû être transporté d’urgence chez le vétérinaire le plus proche pour y être soigné. Le coût des soins s’élève à plus de 800 €.
Le propriétaire de l’animal, Michel Gobet, a déclaré qu’il ne se trouvait pas sur un itinéraire touristique habituel et qu’il n’avait en aucune façon provoqué les chiens qui protégeaient un troupeau de moutons entre Queyras et Briançon.
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L’agriculteur et propriétaire des chiens Patou dans ce cas a déclaré qu’il se sentait mal pour le propriétaire et son chiot, mais a suggéré que les chiens étaient peut-être devenus dépassés en raison de l’afflux de touristes dans la région.
« Quand il y a beaucoup de gens en montagne, ils reçoivent trop d’informations d’un coup. C’est peut-être ce qui s’est passé », a-t-il déclaré.
Que sont les chiens « Patou » ?
Le « Patou » est le surnom donné au Grand Chien de Montagne des Pyrénées, également connu sous le nom de Chien de Montagne des Pyrénées. Il est généralement blanc et de très grande taille, et généralement dressé pour défendre les moutons contre les loups et autres prédateurs en France.
Ils peuvent être des animaux de compagnie affectueux, mais peuvent également devenir très volontaires et agressifs dans le rôle de chiens de protection s’ils sentent que leur troupeau ou leurs terres agricoles sont en danger.
Tensions touristiques
En France, il existe depuis longtemps des tensions entre les agriculteurs et le tourisme, les agriculteurs cherchant à protéger leurs animaux des prédateurs sauvages sans augmenter le danger pour les visiteurs.
En octobre 2021, un agriculteur de Ceillac (également dans les Hautes-Alpes) a été condamné à 2 500 € d’amende par le tribunal correctionnel de Gap parce que son Patous avait mordu quatre promeneurs quelques mois plus tôt.
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“Franchement, on a eu plus de problèmes entre les Patous et les touristes que d’attaques de loups depuis le début de la saison”, a déclaré une autorité locale, après l’attaque de Wendy le bichon frisé.
Comment éviter les problèmes avec les chiens « Patou »
Les visiteurs des montagnes sont avertis de :
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Évitez les troupeaux de moutons ou de chèvres et restez loin de tout Patous.
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Gardez vos chiens en laisse courte et déplacez-vous loin des troupeaux.
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Ne laissez pas les enfants s’approcher ou courir.
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Si un Patou apparaît, essayez de rester calme et d’éviter les mouvements brusques.
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Ne criez pas.
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Vous pouvez même bâiller, car cela est perçu comme un signe d’apaisement par les chiens.
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Évitez de fixer le chien ou de le menacer avec un bâton ou un autre objet, car cela pourrait être perçu comme une agression.
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Éloignez-vous progressivement, sans courir, et évitez tout signe de confrontation.
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