Un robot à quatre pattes ressemblant à un chien « renifle » des gaz dangereux dans des environnements inaccessibles


Cet échantillonneur d'air robotisé quadrupède peut naviguer à travers un incendie et d'autres situations potentiellement dangereuses pour tester les composés organiques volatils dangereux. Crédit : Adapté de Chimie analytique 2024, DOI : 10.1021/acs.analchem.4c01555

Matériau de cauchemar ou véritable meilleur ami de l'homme ? Une équipe de chercheurs a équipé un robot quadrupède ressemblant à un chien d'un bras mécanisé qui prélève des échantillons d'air dans des situations potentiellement dangereuses, comme un bâtiment abandonné ou un incendie. Le chien robot transmet les échantillons à une personne qui les examine à la recherche de composés potentiellement dangereux, explique l'équipe qui a publié son étude dans Chimie analytique. Même si le système doit encore être perfectionné, des démonstrations montrent sa valeur potentielle dans des conditions dangereuses.

Tester l'air pour détecter la présence de produits chimiques dangereux sur des lieux de travail à risque ou après un accident, tel qu'un incendie, est une tâche importante mais très dangereuse pour les scientifiques et les techniciens. Pour garder les humains hors de danger, Bin Hu et ses collègues développent des systèmes de détection mobiles pour les gaz dangereux et les composés organiques volatils (COV) en construisant des dispositifs d'échantillonnage télécommandés comme des drones aériens et de minuscules navires télécommandés.

La dernière entrée de l'équipe dans cette ménagerie mécanique est un robot ressemblant à un chien avec un bras de test articulé monté sur le dos. Le bras contrôlé indépendamment est chargé de trois dispositifs pièges à aiguilles (NTD) qui peuvent collecter des échantillons d'air à tout moment pendant la mission terrestre du robot.







Cet échantillonneur d'air robotisé quadrupède peut naviguer dans des situations potentiellement dangereuses pour tester les composés organiques volatils dangereux. Crédit : Bin Hu

Les chercheurs ont testé leur « laboratoire » à quatre pattes dans divers environnements inaccessibles, notamment une usine d’élimination des déchets, un réseau d’égouts, un foyer d’essence et un entrepôt de produits chimiques, pour échantillonner l’air à la recherche de COV dangereux. Bien que le robot ait eu du mal à naviguer efficacement par temps pluvieux et neigeux, il a collecté des échantillons d'air et les a renvoyés au spectromètre de masse (MS) portable pour analyse sur site en moins de temps qu'il n'en faudrait pour transférer les échantillons vers un laboratoire hors site. sans mettre un technicien dans un environnement dangereux.

Les chercheurs affirment que le système robot-MS représente une approche « intelligente » et plus sûre pour détecter des composés potentiellement nocifs.

Plus d'information:
Ximeng Liu et al, Spectrométrie de masse portable pour la détection sur site de composés organiques volatils dangereux via un échantillonnage extractif robotisé, Chimie analytique (2024). DOI : 10.1021/acs.analchem.4c01555

Fourni par l'American Chemical Society

Citation: Un robot à quatre pattes ressemblant à un chien « renifle » des gaz dangereux dans des environnements inaccessibles (10 juin 2024) récupéré le 10 juin 2024 sur

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