Une cérémonie d’ouverture innovante et des initiatives écologiques mises en valeur


Alors qu’un été de sport s’abat sur Paris, nous examinons ce qu’il faut également surveiller pendant les Jeux Olympiques

La cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris aura lieu le vendredi 26 juillet et promet d’être différente de toutes les autres cérémonies olympiques jamais vues auparavant.

Au lieu de se dérouler dans un stade comme d’habitude, la cérémonie d’ouverture se déroulera sous la forme d’un défilé de bateaux sur les six kilomètres de la Seine. Le départ sera donné du pont d’Austerlitz, à côté du Jardin des Plantes, à 19h30 CET, et le point d’orgue sera le Trocédéro, face à la Tour Eiffel.

Les athlètes de chaque pays parcourront le parcours sur leur propre bateau.

Selon les organisateurs, il s’agira de la plus grande cérémonie d’ouverture de l’histoire des Jeux olympiques.

Lire aussi : Ce que l’on sait désormais de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi

Quelque 80 grands écrans et enceintes seront disposés tout au long du parcours, permettant de vivre la cérémonie depuis les quatre coins de la capitale.

Mais la cérémonie ne s’est pas déroulée sans heurts. Le nombre de spectateurs a été réduit de 600 000 à 300 000 pour des raisons de sécurité. Le président Macron a annoncé qu’il existait un plan B en cas de problème de sécurité avant vendredi.

Lire aussi : JO de Paris : un plan B d’ouverture en cas de menace majeure

Les Jeux les plus verts

Les organisateurs ont largement insisté sur le fait qu’ils souhaitent que les Jeux olympiques de Paris 2024 soient les Jeux olympiques les plus « verts » de l’histoire, avec des émissions de carbone deux fois moins élevées que celles de Rio 2016 et de Londres 2012.

Les athlètes ont déjà testé les lits en carton, qui seront recyclés après les Jeux olympiques.

Paris a « recyclé » la plupart de ses sites d’événements : 95 % des sites de compétition sont préexistants ou temporaires plutôt que nouvellement construits pour les Jeux.

Le village olympique, situé à Saint-Denis, en banlieue parisienne, sera transformé en un nouveau quartier résidentiel et d’affaires après les Jeux.

Lire la suite : Commentaire : Les Jeux olympiques de Paris sont mauvais pour la planète et nous devons les réduire

La mascotte

La mascotte de Paris 2024 est une paire de chapeaux humbles, les Phryges olympiques pour être précis, nommés d’après le bonnet phrygien traditionnel, quelque chose qui a représenté la liberté tout au long de l’histoire française et est un symbole célèbre de la République française.

Ils sont bleus, blancs et rouges, d’après le drapeau tricolore français, et ont reçu des critiques mitigées de la part des fans des Jeux olympiques, avec des évaluations allant de mignonnes à bizarres.

Le dessin a été choisi « comme symbole de liberté et pour représenter des figures allégoriques de la République française », selon les organisateurs.

Les mascottes représenteront la manière dont la révolution peut se produire grâce au sport et iront de pair avec la devise des Jeux olympiques : seuls, nous allons plus vite, mais ensemble, nous allons plus loin.

Ils ont été surnommés de tous les noms, depuis mignons jusqu’à bizarres.

Lire aussi : Drones, plongeurs, chiens : l’immense chantier de sécurisation des JO de Paris

Lire la suite : Le contrat de mascotte olympique relance l’industrie française du jouet

Les tenues

L’un des aspects les plus amusants de la cérémonie d’ouverture est d’observer les tenues de chaque nation, dont certaines mettent en valeur leur costume national de manière spectaculaire.

Les athlètes italiens seront bien sûr habillés par Armani, tandis que les athlètes britanniques arboreront des tenues signées Ben Sherman et le contingent américain sera habillé en Ralph Lauren preppy.

Mais ce sont les tenues de l’équipe nationale mongole qui ont fait le buzz cette semaine en raison de leur clin d’œil complexe aux costumes traditionnels. Conçues par la maison de couture mongole (et les sœurs) Michel & Amazonka, les tenues présentent des broderies ornées et chacune nécessite 20 heures de travail.

La France, pays hôte, portera des créations de la marque de luxe Berluti, qui a réalisé un modèle imaginé par l’ancienne rédactrice en chef du Vogue français, Carine Roitfeld. Les revers de la veste arborent les couleurs rouge, blanc et bleu du drapeau français.

Les athlètes irlandais seront parés de tenues créées par LW Pearl, la marque de la créatrice irlandaise Laura Weber. Les tenues mêleront tradition et modernité pour célébrer le centenaire de la participation de l’Irlande aux Jeux olympiques.

Les controverses

L’une des controverses les plus persistantes de la période précédant les Jeux a été de savoir si les épreuves prévues sur la Seine pourraient avoir lieu.

Les niveaux élevés de pollution de la rivière ont conduit à l’annulation d’événements tests.

Mais la maire de Paris, Anne Hidalgo, était tellement confiante dans la qualité de l’eau du principal fleuve de sa ville qu’elle a elle-même plongé le 17 juillet pour prouver que la qualité était suffisamment bonne pour les athlètes olympiques.

Lire aussi : Photo : La maire de Paris tient sa promesse et va se baigner dans la Seine

La Seine accueillera le triathlon masculin le 30 juillet, le triathlon féminin le 31 juillet et le triathlon mixte le 5 août. Les épreuves de natation en eau libre auront lieu les 8 et 9 août.

Géographie de l’événement

La France organise des épreuves dans toute la France et jusqu’en Polynésie française. La compétition de surf, qui fait seulement sa deuxième apparition aux Jeux olympiques depuis son ajout à Tokyo, se déroulera à Teahupo’o, à Tahiti.

Les organisateurs ont expliqué que l’organisation de la compétition sur la célèbre vague de l’île s’inscrivait dans le cadre de leur mission d’organiser des événements dans toute la France. Ce sera la première fois qu’un territoire d’outre-mer français sera inclus dans les épreuves des Jeux olympiques français.



Related posts

Nouveau gouvernement de droite français : principaux changements et réactions

L’histoire du succès de la Citroën Ami

En France, les vélos perdus non identifiés risquent désormais d’être détruits