L’un des singes qui se sont échappés la semaine dernière après qu’un camion s’est renversé sur une route du Mississippi a été abattu tôt dimanche par une propriétaire qui dit craindre pour la sécurité de ses enfants.
Jessica Bond Ferguson a déclaré qu’elle avait été alertée tôt dimanche par son fils de 16 ans qui lui avait dit qu’il pensait avoir vu un singe courir dans la cour devant leur maison près de Heidelberg, dans le Mississippi. Elle s’est levée, a attrapé son arme à feu et son téléphone portable et est sortie où elle a vu le singe à environ 18 mètres.
Le 29 octobre, une camionnette Chevrolet Silverado 2025 a renversé des caisses en bois étiquetées « singes vivants » dans une zone rurale près de l’Interstate 59. Des chercheurs portant des masques, des écrans faciaux et d’autres équipements de protection ont depuis parcouru les champs et les bois à proximité à la recherche des primates disparus.
Un premier rapport du shérif décrivait les singes comme « agressifs » et potentiellement porteurs de maladies. Trois singes étaient toujours en liberté vendredi.
Bond a déclaré qu’elle et d’autres résidents avaient été avertis des maladies dont étaient porteurs les singes en fuite, alors elle a tiré avec son arme.
“J’ai fait ce que n’importe quelle autre mère ferait pour protéger ses enfants”, a déclaré Bond, qui a cinq enfants âgés de quatre à 16 ans, à l’Associated Press. “J’ai tiré dessus et il est resté là, et j’ai tiré à nouveau, et il a reculé et c’est là qu’il est tombé.”
Le bureau du shérif du comté de Jasper a confirmé dans un message publié sur les réseaux sociaux qu’un propriétaire avait trouvé l’un des singes sur sa propriété dimanche matin, mais a déclaré que le bureau n’avait aucun détail. Le ministère de la Faune, des Pêcheries et des Parcs du Mississippi a pris possession du singe, a indiqué le bureau du shérif.
Les autorités du Mississippi n’ont pas divulgué l’entreprise impliquée dans le transport des singes, ni où les singes se dirigeaient ni à qui ils appartenaient.
Les singes rhésus étaient hébergés au Centre national de recherche biomédicale de l’Université Tulane à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, qui fournit régulièrement des primates aux organismes de recherche scientifique, selon l’université. Dans un communiqué, l’Université de Tulane a déclaré que les singes n’appartenaient pas à l’université et qu’ils n’étaient pas transportés par l’université.
Tulane a déclaré que les singes étaient exempts d’agents pathogènes, mais on ne sait toujours pas pour quel type de recherche les singes ont été utilisés.
