Le chef de la Central Intelligence Agency américaine ainsi que de hauts responsables égyptiens, qatariens et israéliens étaient à Paris pour travailler à un cessez-le-feu à Gaza, ont déclaré des responsables proches des participants.
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Les autorités françaises étaient également en contact avec ces quatre pays dans le but de négocier l'arrêt des hostilités entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas dans le territoire assiégé, ont indiqué les sources.
Une source sécuritaire a indiqué vendredi à l'AFP que le chef de la CIA, William Burns, rencontrerait ses homologues israélien et égyptien, ainsi que le Premier ministre qatari “dans les prochains jours”.
La source a confirmé un article du Washington Post la semaine dernière selon lequel le président américain Joe Biden envoyait Burns pour tenter de négocier la libération des otages israéliens restants détenus par le Hamas en échange d’un cessez-le-feu.
Le New York Times a déclaré samedi que les négociateurs menés par les États-Unis se rapprochaient d'un accord aux termes duquel Israël suspendrait sa guerre à Gaza pendant environ deux mois en échange de la libération de plus de 100 otages.
Citant des responsables américains non identifiés, il a indiqué que les négociateurs avaient élaboré un projet d'accord qui serait discuté dimanche à Paris.
Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec l'émir du Qatar pour discuter des efforts visant à libérer les otages, a déclaré la Maison Blanche, mais des “développements imminents” étaient peu probables.
Le Qatar joue un rôle clé dans les dernières négociations après avoir négocié un accord sur la libération des otages en novembre.
L'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre a fait environ 1 140 morts, pour la plupart des civils, selon les chiffres officiels.
Les militants ont également capturé environ 250 otages et Israël affirme qu'il en reste environ 132 à Gaza.
L'offensive militaire israélienne qui a suivi a tué au moins 26 422 personnes, pour la plupart des civils, à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.
(AFP)