La Banque mondiale s’efforcera de garantir que les gays et les transgenres ougandais ne soient pas discriminés dans ses programmes avant de reprendre les nouveaux financements, qui ont été interrompus en août en raison d’une loi anti-LGBTQ, a déclaré un responsable de la banque.
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Les documents du projet de la Banque mondiale indiqueront clairement que les Ougandais LGBTQ+ ne devraient pas être victimes de discrimination et que le personnel ne sera pas arrêté pour les avoir inclus, a déclaré Victoria Kwakwa, responsable de la banque pour l’Afrique orientale et australe, à l’agence de presse Reuters.
Des groupes de défense des droits ont déclaré que la loi anti-homosexualité (AHA), promulguée en mai et qui prévoit la peine de mort pour certains actes homosexuels, a déclenché un torrent d’abus contre les personnes LGBTQ+, principalement de la part de particuliers.
“Nous faisons tout cela pour clarifier que ce n’est pas ce que vous devriez faire dans les projets financés par la Banque mondiale et pour dire que vous êtes autorisé à le faire de la bonne manière et que vous ne serez pas arrêté”, a déclaré Kwakwa, en marge. des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, au Maroc.
Elle a refusé de donner un calendrier pour évaluer l’efficacité des mesures et prendre une décision sur la reprise ou non de nouveaux financements pour l’Ouganda.
“Nous en avons longuement discuté avec le gouvernement. Le gouvernement est à l’aise avec cela”, a déclaré Kwakwa.
Lorsque la Banque mondiale a suspendu les nouveaux financements le 8 août, les responsables ougandais ont accusé l’institution de financement du développement d’hypocrisie, affirmant qu’elle prêtait à des pays du Moyen-Orient et d’Asie qui ont des lois identiques ou plus strictes visant les personnes LGBTQ+.
Le gouvernement devrait réviser son budget pour tenir compte de l’impact financier potentiel de la suspension, avait alors déclaré un jeune ministre des Finances.
Le portefeuille de projets de la Banque mondiale en Ouganda s’élevait à 5,2 milliards de dollars fin 2022. Ceux-ci n’ont pas été affectés par la décision de suspendre les nouveaux financements.
(avec Reuters)