Le tout premier sommet saoudien-africain accueille des pays boudés par l’Occident


L’Arabie saoudite et les pays africains devaient signer des accords d’une valeur de quelque 500 millions d’euros lors d’un sommet économique à Riyad – le premier du genre. L’événement de trois jours, qui a débuté vendredi, espère renforcer les liens politiques et d’investissement, tout en s’attaquant aux menaces à la sécurité régionale.

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Ce pays du Golfe fonde de grands espoirs sur la Conférence économique saoudo-arabe-africaine, dans laquelle il a fortement investi.

Parmi les invités du sommet figuraient des dirigeants sans soutien occidental, comme le leader de la transition gabonaise, le général Brice Oligui Nguema, qui a destitué le président de longue date Omar Bongo lors d’un coup d’État en août.

Le correspondant de RFI au Gabon, Yves-Laurent Goma, a déclaré que Nguema avait l’intention de parler de la protection des forêts, mais qu’il ferait également pression pour la fin des sanctions mondiales contre son pays.

« Histoire commune »

Dans son discours d’ouverture, le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, a déclaré que l’Arabie saoudite et le continent africain partageaient « une histoire et un destin communs », ajoutant que le partenariat entre les deux parties ne cessait de se développer.

Par ailleurs, le ministre de l’Investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le fonds de richesse du royaume, doté de 600 milliards d’euros, le Fonds d’investissement public, réaliserait des investissements « qui changeraient la donne » en Afrique.

Des accords énergétiques préliminaires ont été signés avec des pays comme le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et l’Éthiopie, tandis que Riyad a déclaré qu’elle aiderait le Ghana et d’autres pays à régler leur dette.

Le Mozambique a déclaré avoir signé un accord de financement de 158 millions de dollars avec le Fonds saoudien de développement pour des projets d’infrastructure, notamment la construction d’hôpitaux et d’un barrage.

L’Arabie saoudite noue des relations diplomatiques avec le continent africain depuis les années 1970. Ils ont été renforcés en 2018 avec la nomination d’un secrétaire d’État dédié aux Affaires africaines.

Il est actuel négociateur dans la guerre qui déchire le Soudan depuis sept mois, et contributeur financier à la lutte antiterroriste du G5 Sahel.

(avec fils de presse)

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