Les alertes à la bombe et les évacuations se poursuivent dans les aéroports de France


Les alertes à la bombe et les évacuations se poursuivent dans les aéroports français pour un troisième jour – avec 18 aéroports régionaux touchés vendredi 20 octobre.

Bordeaux et Béziers au sud, Rennes au nord ont été évacués tandis que d’autres, dont Lille au nord-est et Nantes à l’ouest, ont pu écarter tout danger sans cela.

Les autres aéroports concernés sont Beauvais, Tarbes, Pau, Brest, Lorraine, Toulouse, Carcassonne, Lyon-Bron, Nice, Biarritz, Bâle-Mulhouse et Perpignan.

Ça vient après 17 aéroports ont été mis en alerte et 15 ont été temporairement évacués mercredi 18 octobre, entraînant des vols annulés et des voyages perturbés pour de nombreux passagers.

Une autre alerte à la bombe a conduit à évacuation de l’aéroport de Montpellier le jeudi 19 octobre. L’aéroport a été fermé à 11h00 et des équipes de déminage ont été dépêchées pour enquêter.

Jusqu’à présent, toutes les menaces ont été déclarées des canulars, aucune explosion n’ayant été confirmée et aucun blessé n’ayant été signalé.

Le gouvernement s’impatiente

Le gouvernement français s’impatiente et menace de peines de prison et de lourdes amendes toute personne faisant de fausses alertes à la bombe.

Plus tôt cette semaine, 18 personnes ont été arrêtées en seulement 48 heures, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin – il s’agissait pour la plupart, mais pas uniquement, de mineurs.

Le barrage d’alertes “désorganise nos services de sécurité et empêche évidemment le fonctionnement de la société”, a déclaré M. Darmanin dans un entretien à la chaîne d’information BFM-TV.

Les fausses alertes “présentent également un risque énorme en cas de (réel) problème”.

Le ministre a déclaré que des “moyens importants” sont utilisés pour identifier les farceurs : “Nous disons à ceux qui écoutent : nous trouverons tout le monde”, a-t-il déclaré.

Alerte renforcée

La France est en état d’alerte renforcée depuis l’assassinat à l’arme blanche d’un professeur d’école la semaine dernière, imputé à un extrémiste islamiste présumé qui aurait déclaré allégeance au groupe État islamique.

Une cérémonie funéraire pour Dominique Bernardl’enseignant de langue française tué d’un coup de couteau au cou, a été détenu jeudi à Arras, la ville du nord où il enseignait à l’école Gambetta-Carnot.

Lire aussi

La France placée en état d’alerte maximale : quels changements pour la population ?

Qu’est-ce que le système d’alerte Vigipirate en France ?

Related posts

Nouveaux vols d'été et forfait ferroviaire : 7 points sur les voyages en France

Des centaines de logements français risquent de devenir inhabitables

Trois jours de sable saharien soufflé sur la France : où et quel risque ?