Le procès d’un Ontarien accusé d’avoir vendu des substances mortelles en ligne à des personnes qui les ont ensuite utilisées pour se suicider a été repoussé à l’année prochaine.
Kenneth Law doit désormais être jugé pour 14 chefs d’accusation chacun, de meurtre au premier degré et d’aide au suicide, à partir de janvier 2026, la procédure devant durer huit semaines.
Son procès devait initialement commencer en septembre, mais des documents judiciaires indiquent qu’il a été reporté cette semaine à la lumière d’un prochain appel devant la Cour suprême du Canada dans une affaire distincte qui a un « impact direct sur cette poursuite ».
La Cour suprême a accepté d’accélérer l’appel, une décision qui avait été demandée par les procureurs étant donné les implications pour le prochain procès de Law.
La Couronne fait appel d’une décision du plus haut tribunal de l’Ontario qui suggère qu’une personne ne peut être responsable de meurtre que si elle a fourni la substance mortelle à une personne qui s’est suicidée et « a abusé du libre arbitre de la victime en choisissant de se suicider ».
La police a allégué que Law gérait plusieurs sites Web utilisés pour vendre du nitrite de sodium et d’autres articles pouvant être utilisés pour s’automutiler, les expédiant à des personnes dans plus de 40 pays.
Ils ont déclaré que toutes les accusations portées contre lui concernaient les mêmes 14 personnes, âgées de 16 à 36 ans.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez pensez au suicide, du soutien est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en appelant ou en envoyant un SMS au 988, la ligne d’assistance nationale pour la prévention du suicide au Canada.