La pollution aux particules fines constatée est parmi les plus dommageables pour la santé respiratoire
Des niveaux élevés de pollution aux particules fines, parmi les plus dommageables pour la santé respiratoire, ont été constatés dans 13 stations du métro et du RER parisiens, révèlent de nouvelles données.
Le nouvelle carte de la pollution de l’air en station a été dévoilé le 14 octobre par l’Observatoire de l’Air en Ile-de-France (Airparif), reconnu par l’État. L’étude a analysé 426 stations à travers la ville.
Parmi ceux-ci, 13 avaient des concentrations de particules fines (PM10) supérieures à 480 µg/m3. Il s’agit du seuil maximum recommandé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) après une heure d’exposition.
Quelles gares sont concernées ?
Les stations dépassant le seuil se trouvent toutes sur les lignes de métro 2, 5 et 9.
Les gares sont :
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Belleville, Iéna, Jaurès, Laumière, Michel-Ange-Auteuil, Michel-Ange-Molitor, Oberkampf (lignes 5 et 9), Ourcq, Père-Lachaise, Pigalle, Saint-Philippe-du-Roule et Trocadéro.
En revanche, l’étude a révélé que les niveaux de pollution étaient « moyens » dans 276 stations et « faibles » dans 123 stations. L’étude a également révélé que 14 stations n’ont pas pu être classées en raison d’un manque de données.
Quelles sont les causes des niveaux élevés de pollution ?
La pollution provient principalement du frottement entre les roues et les rails lors du freinage. Cela émet des particules de fer dans l’air. Mais d’autres facteurs peuvent également faire la différence, comme la structure des gares.
“Le type de matériel roulant, et notamment le système de freinage, a une influence majeure sur les niveaux de pollution de l’air”, précise Airparif dans le rapport. “La présence de portes sur les quais et la ventilation sont également des ‘facteurs d’influence importants'”, indique le communiqué.
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Niveau rue et sous-sol
Airparif a également indiqué qu’il y avait des niveaux de pollution élevés dans les rues de Paris, ainsi que dans ces stations de métro.
Dans un rapport de 2023, l’organisme affirmait que 70 % de la population francilienne avait été exposée à des niveaux de particules fines (PM10) supérieurs aux recommandations de l’OMS.
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Une concentration élevée de ce type de particules dans l’air peut entraîner des problèmes respiratoires, en particulier chez les personnes vulnérables.