Au moins une personne est morte à Maurice alors que les vents violents et les pluies de la tempête tropicale Belal ont provoqué des ravages dans l'océan Indien. Des milliers de personnes restent sans électricité ni eau sur l'île française voisine de la Réunion après le passage du cyclone la veille.
Publié le:
2 minutes
La tempête a frappé près de la côte sud de l'île Maurice mardi matin et se dirige maintenant vers l'est dans l'océan Indien.
Mais les vents cycloniques et les hautes vagues devraient rester un danger et les habitants ont été avertis de rester à l'écart de la mer et des plages.
Déclenchant temporairement une alerte maximale aux cyclones, le gouvernement a ordonné à tous les résidents de rester chez eux jusqu'à mardi après-midi et a fermé l'aéroport international du pays jusqu'à nouvel ordre.
La tempête a apporté des pluies torrentielles, des crues soudaines et des vents soufflant à plus de 100 kilomètres/heure, dont les effets se sont fait sentir avant même qu'elle ne frappe directement.
Le Central Electricity Board a déclaré que 8 400 personnes à Maurice, qui compte près de 1,3 million d'habitants, étaient privées d'électricité.
Des photos partagées sur les réseaux sociaux montraient des rues de la capitale, Port-Louis, ruisselantes d'eau et plusieurs voitures submergées ou entassées.
La police a indiqué que le corps d'un motocycliste avait été retrouvé lundi sur une autoroute inondée, victime d'un accident de la route.
La Réunion lève l’alerte
Le cyclone Belal a également fait un mort à la Réunion, tuant un sans-abri qui n'avait pas trouvé d'abri.
L'île, département français d'outre-mer, a levé son alerte rouge mardi, mais les autorités encouragent toujours les habitants à rester chez eux lorsque cela est possible.
Belal “ne représente plus une menace pour notre département”, a indiqué la préfecture dans un communiqué, tout en prévenant que des vents violents restaient probables et que plusieurs routes étaient toujours bloquées.
Selon le préfet de l'île, Jérôme Filippini, environ 40 pour cent des foyers sont privés d'électricité et 17 pour cent n'ont pas d'accès fiable à l'eau potable.
Pendant ce temps, 42 pour cent des habitants sont privés d'Internet et 40 pour cent des antennes-relais de téléphonie mobile sont hors service.
Les dégâts semblent néanmoins « moins cataclysmiques » qu’on ne le craignait initialement, a déclaré Filippini.
Une douzaine de tempêtes ou cyclones se produisent chaque année dans le sud-ouest de l’océan Indien entre novembre et avril. Belal est jusqu'à présent le plus fort de la saison.
(avec AFP)